mardi 2 juin 2015

Journée Nationale de le Résistance

Place Anatole-France. - Place Anatole-France. - drTours a commémoré le 27 mai après-midi le 70 e anniversaire des débarquements, de la libération et de la victoire en présence de plus de deux cents jeunes.

Des mémoires, des travaux collectifs, des œuvres individuelles, des garçons et des filles scolarisés en 3e ou en 1re ont réfléchi à ce qu'avait été la libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l'univers concentrationnaire.
On a commencé par le « Chant des partisans » et fini par « La Marseillaise ». Un chant « viril », un chant de Résistance, interprété par des voix d'enfants, en l'occurrence celles du chœur de l'école Michelet.

Hier, à l'heure où quatre résistants entraient au Panthéon – « Un lieu où la République s'incarne et se partage » – Tours commémorait à son tour la Journée nationale de la Résistance. « C'est le 27 mai 1943, qu'à l'issue d'une réunion clandestine, les résistances devenaient la Résistance », rappelle – par la voix de Jean-François Delage, préfet d'Indre-et-Loire – le secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense.
Sheïma – elle a 15 ans et est née un 11 novembre – a relu un extrait de la « Complainte du partisan ». Une « version » moins connue que celle due à Maurice Druon. Emmanuel d'Astier de la Vigerie l'a composé à Londres, en 1943, avant qu'elle ne soit popularisée par Escudero, Mouloudji et autres.

La remise des prix dans les salons de la préfecture. - La remise des prix dans les salons de la préfecture. - (Photos Patrice Deschamps)

Quinze établissements Plus de deux cents élèves

Devoir de mémoire. Hier, en début d'après-midi, place Anatole-France, les faits ont été rappelés, l'hymne entonné, les gerbes déposées par le représentant de l'État, de la mairie de Tours, du conseil départemental, du conseil régional, de l'armée et des anciens combattants.
Devoir de mémoire. Quelques minutes après, dans les salons de la préfecture, Boris Bahor, un résistant slovène aujourd'hui âgé de 102 ans, a expliqué à plus de deux cents collégiens et lycéens qu'il avait survécu au Struthof, à Dachau, à Dora et à Bergen Belsen.

Deux cents jeunes Tourangeaux qui ont participé au concours de la Résistance et de la Déportation dont on remettait à l'occasion les prix.

En la matière, l'Indre-et-Loire a l'habitude de se distinguer. En 2014, le collège Malraux avait obtenu un prix national.

De l'histoire ? Oui, mais de l'histoire actuelle. C'est ce sur quoi a insisté Yvonnick Rouyer. L'inspecteur de l'Éducation nationale rappela que toute une série d'actions étaient actuellement menées en lien avec la préfecture autour des thèmes de la laïcité et des valeurs de la République.

repères

Créé en 1961, le concours national de la Résistance et de la Déportation vise à transmettre aux jeunes la mémoire et l'histoire de la Résistance et de la Déportation, afin d'être un lien entre la génération qui a vécu ces événements et celles qui lui ont succédé.

Il mobilise chaque année, depuis près de 50 ans, quelque 50.000 jeunes, un peu partout en France.
Le concours comporte six catégories dédiées aux collégiens et aux lycéens. En Indre-et-Loire, 117 devoirs individuels ont été rédigés ainsi que 26 dossiers.

Source : Nouvelle république

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