jeudi 28 septembre 2017

Le Mémorial de l'Aurès une rareté à restaurer

C’est l’un des tout premiers monuments érigés en hommage aux harkis et aux formations supplétives : le Mémorial de l’Aurès, à Amboise, a vingt ans. Et il a besoin d’entretien.



 Un grand rectangle de sable et de terre ocre, en provenance de l'Aurès, en Algérie. Tout autour, gravés sur des plaques en laiton posées sur des blocs d'ardoise, figurent les noms de soldats originaires de cette région, harkis et membres des formations supplétives, qui sont morts pour la France au cours des conflits du XXe siècle, de la Première Guerre mondiale à la Guerre d'Algérie. Le relevé des 18 plaques fait apparaître 396 noms.

" On réfléchit à créer une association "

Ce monument, c'est le Mémorial de l'Aurès. Il est situé au cœur du cimetière des Ursulines, à Amboise, où il a été érigé il y a vingt ans, après le lancement d'une souscription publique (lire l'encadré). C'était alors l'un des tout premiers édifices à saluer la mémoire de ces combattants.
Lundi soir, comme tous les 25 septembre, l'association harkie Adidfra et de très nombreux porte-drapeaux venus de tout l'Indre-et-Loire se sont recueillis autour des flammes du Mémorial, pour commémorer la Journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives.

Après avoir présenté l'exposition de photos accrochées à l'occasion du 20e anniversaire du Mémorial (lire ci-dessous), Philippe Levret, conseiller municipal d'Amboise délégué aux Affaires patriotiques, a fait une annonce : « On réfléchit à créer une association pour aider la recherche de fonds destinés à restaurer ce monument », qui a besoin d'entretien.

La structure d'ardoise a déjà subi quelques réparations il y a deux ans, mais elle se délite, compte tenu des variations climatiques. « Cela fait quatre ans que nous travaillons sur la restauration du Mémorial », a expliqué plus tard Philippe Levret.

Ce n'est pas simple, car ce Mémorial, d'envergure nationale, ne semble pas répondre aux critères de classements des monuments commémoratifs, actuellement en vigueur. Il appartient à la Ville d'Amboise, qui, pour l'instant, en assume seule l'entretien. C'est pourquoi la municipalité espère qu'une association aidera à structurer cette recherche de fonds.

Le montant des travaux n'est pas estimé pour l'instant.

lundi 4 septembre 2017

Le 1 er septembre 1944 la ville était libérée




Pour ne pas oublier cette date historique, élus, autorités civiles et militaires ont rendu hommage aux libérateurs de la ville en 1944.

 Avec malheureusement peu de citoyens, la Libération de la ville de Tours a été célébrée vendredi soir à l'hôtel de ville. Les élus ont déposé des gerbes ainsi que le nouveau commandant de la place d'armes de Tours, le général Liot de Nortbecourt.

" Jean Meunier arrive à la mairie "

Maire de Tours, Serge Babary a évoqué cette date historique du 1er septembre 1944, quelques jours après les derniers combats. « Le 30 août 1944, les soldats américains ouvraient le feu. Deux jours d'intenses échanges de tirs ont suivi. Les ponts, les bâtiments n'ont pas été épargnés. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, les soldats allemands quittent la ville, posent des mines, font exploser un pont. »

Il relate l'arrivée à la mairie de Jean Meunier, à 7 h 30, et l'installation du comité de libération. Le drapeau tricolore flotte sur l'hôtel de ville. « A l'euphorie a succédé l'horreur, avec une ville à 50 % détruite, parmi lesquels environ 200 monuments historiques, dont le couvent des Augustins et des hôtels particuliers. »

Serge Babary a aussi parlé du massacre de Saint-Symphorien, avec 26 résistants tués au camp d'aviation. « Le combat pour la liberté n'appartient pas seulement au passé. Nous devons nous montrer vigilants pour préserver nos valeurs républicaines. »


Source : NR

Il y a 73 ans, Saint-Symphorien était libéré





Dimanche, de nombreuses associations d'anciens combattants se sont retrouvées afin de commémorer le 73e anniversaire de la libération de la commune de Saint-Symphorien. Au cours de trois commémorations successives, Brigitte Garanger-Rousseau, adjointe représentant Serge Babary, était entourée d'officiers et d'élus qui ont déposé des gerbes au cimetière, au monument aux Martyrs de la Résistance, près de la base aérienne, et aux monuments aux morts de la place Coty.

Celle-ci a souligné combien « il est important de rappeler, 73 ans après, le sacrifice et le combat de ceux qui nous ont précédés. En ce jour du 20 août 1944, le jour se lève sur une ville qui compte ses morts et reste traumatisée par le massacre de Saint-Symphorien. Le départ des troupes allemandes marque la fin de quatre longues années d'occupation nazie. La libération de la commune de Saint-Symphorien est une étape dans la progression des forces alliées pour une ville enfin libérée le 1er  septembre 1944 ».

La Fnaca, l'UNC, la Fédération nationale Maginot des anciens combattants, la Fopac, l'Amicale des chasseurs à pieds, Isaac Touati, rabbin de la communauté de Tours, René Cohen, représentant Paul Levy, président de l'Association culturelle israélite de Tours, avaient tenu à se rassembler autour des porte-drapeaux pour cette matinée du souvenir, même si tous ont regretté l'absence de la population.

Profitant d'un moment de convivialité sur cette place Coty, Yves Massot, adjoint à la circulation et à l'environnement, en a annoncé le prochain embellissement à l'horizon 2018, « avec une zone à 20 km/h desservant les commerces et une allée arborée faisant tout le tour d'une place paysagère mixte proposant marché et stationnement gratuit ».


Source : NR