mercredi 29 avril 2015

La bataille de Camerone célébrée à Cussay


Alain Rocher, maire de Cussay, reçoit le récit de la bataille de Camerone. - Alain Rocher, maire de Cussay, reçoit le récit de la bataille de Camerone. - drIl y a 152 ans, la 3e compagnie du Régiment étranger d'infanterie, constituée d'une soixantaine de soldats s'est battue jusqu'au dernier souffle pour permettre à un précieux convoi de passer et ainsi de remplir sa mission. C'est à Cussay que samedi 25 avril, l'Amicale des anciens de la Légion étrangère d'Indre-et-Loire, présidée par Pierre Lorailler, a organisé la traditionnelle cérémonie commémorative du 152e anniversaire du combat de Camerone (*), accompagné par la Musique départementale des sapeurs-pompiers de Touraine dirigée par le capitaine Thierry Piedallu. Cette cérémonie a été précédée d'une messe en hommage aux légionnaires tombés au combat, célébrée par le père Bernard Taudière, avec la chorale de l'église de Cussay.

Photos de la Cérémonie du samedi 25 avril 2015 à Cussay

Devant 32 porte-drapeaux d'associations d'anciens combattants et en présence de nombreux officiers généraux et supérieurs, du conseiller départemental et du maire de Cussay, Pierre Lorailler a rappelé, dans un discours émouvant, le courage et la détermination de ces légionnaires qui se sont battus avec dignité et courage.
Photos de la Cérémonie du samedi 25 avril 2015 à Cussay

Le président a ensuite cédé la parole à Jean-Jacques Marcucetti qui a fait lecture du récit poignant de cette épopée dont la mémoire est célébrée chaque année dans le monde entier. Après plusieurs dépôts de gerbes, une sonnerie aux morts et l'hymne national, les convives ont partagé un vin d'honneur où le président de l'Amicale des anciens de la Légion étrangère d'Indre-et-Loire a remis au maire de Cussay le texte du récit de la bataille de Camerone.


(*) Camarón de Tejeda est un village du Mexique situé à environ 55 km à l'ouest du port de Veracruz. Ce village est surtout connu pour l'épisode de bataille de Camerone, qui a vu la résistance et l'anéantissement d'une compagnie de la Légion étrangère, assiégé dans une hacienda par plus de 2.000 soldats mexicains le 30 avril 1863, lors de l'expédition française du Mexique. Un monument rappelle ce combat.
Source : Nouvelle République

lundi 27 avril 2015

La mémoire comme étandard

Pendant la cérémonie dans le péristyle de l'hôtel de ville, hier. - Pendant la cérémonie dans le péristyle de l'hôtel de ville, hier. - dr
Hier matin, comme chaque dernier dimanche d'avril depuis 1954 est célébrée la Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la Déportation. Un rendez-vous solennel qui permet de ne pas oublier les quelque 165.000 personnes qui, au départ de la France, ont été déportées durant la Seconde Guerre mondiale. Parmi eux, 89.000 le furent parce qu'ils étaient résistants, opposants politiques, otages… ou homosexuels. Les persécutions antisémites, elles, ont touché 76.000 personnes, dont 11.000 enfants.
C'est pour honorer leur mémoire que les autorités civiles et militaires, les élus, les représentations d'associations de déportés, de la communauté israélite, les porte-drapeaux et une poignée de citoyens ont participé hier à la sobre cérémonie dans le péristyle de l'hôtel de ville, soixante-dix ans après la libération des camps.

En haut des marches, une chaise sur laquelle a été déposé un habit de déporté. Et des mots, ceux qu'André Maillet, président de l'Adirp 37, a lus au nom des associations avant le dépôt des différentes gerbes, geste renouvelé quelques poignées de minutes plus tard, devant la stèle, place Anatole-France. Sont évoqués la « mémoire de ceux qui ne sont pas rentrés », la « longue incertitude et l'anxiété de ceux qui attendent » et, in fine, « le triomphe de la liberté » avec ceux qui ont pu rentrer.
Source : Nouvelle République

vendredi 10 avril 2015

La croix de Guerre 1915-2015

La Poste émet un timbre commémoratif à l’occasion du centenaire de la Croix de guerre.

Au début de la guerre de 1914-1918, le besoin s'est fait sentir de créer une récompense pour les combattants courageux qui obtenaient une citation. En effet, les distinctions de l'époque, Légion d'Honneur et Médaille Militaire, ne répondaient pas à cette préoccupation.

La loi du 8 avril 1915 crée une croix dite « Croix de guerre » destinée à honorer, depuis le début de la guerre de 1914-18, les citations individuelles des militaires français ou étrangers qui avaient obtenu les citations requises, les civils pouvaient aussi la recevoir dans les mêmes conditions. Enfin, les villes martyres, les villages entièrement détruits ou les cités ayant résisté héroïquement se verront attribuer la Croix de guerre, qui figurera à la place d'honneur dans leurs armoiries.

L'insigne fut réalisé par le graveur Bartholomé : une croix en bronze florentin de 37 mm de module avec, entre les branches, deux épées croisées. A l'avers, au centre, la République coiffée d'un bonnet phrygien ceint d'une couronne de laurier et au revers le millésime 1914-1915 qui changera au fur et à mesure des années de guerre.

Une commission présidée par le Maréchal Fayolle s'est assurée que tous les combattants de la Grande Guerre avaient bien reçu la récompense de leurs exploits et a décidé qu'il ne serait plus accordé de telles distinctions à partir du 18 octobre 1921. Les villes martyres, les institutions… l’ont reçue après cette date.

Cette décoration immensément populaire a toujours gardé son prestige. Elle est le symbole même du courage et du sacrifice des soldats de la Grande Guerre.