mardi 19 juin 2018

COMMEMORATION : Appel du 18 juin 1940

Tours se souvient :


Le 18 juin 1940, le général De Gaulle lançait son appel à la résistance depuis Londres. Soixante dix-huit ans plus tard, carrefour des Français-Libres, Tours s’est souvenu de cette date historique.
Celle où, « alors que la France est au plus bas, un homme seul se lève pour dire non à la résignation », a rappelé Yves Fournier, délégué régional de la Fondation de la France libre.
Devant les élèves des écoles Anatole-France et Maintenon – invités comme relais du discours du général, interprètes de « La Marseillaise » et transmetteurs de la liste des compagnons « libres » tourangeaux disparus – la cérémonie a voulu redire « l’actualité du message » de son sauveur.
« Notre pays n’est pas à l’abri de se confronter à nouveau aux mêmes choix », a martelé Yves Fournier, devant militaires, porte-drapeaux et élus.
« Rappelons-nous l’espoir, la volonté du général De Gaulle, qui proclame une certaine idée de la France dont il nous faut sans relâche continuer d’être dignes », a poursuivi Corinne Orzechowski, préfète d’Indre-et-Loire, reprenant les mots de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État aux Armées.

Loches : L'écho de l'appel à la Résistance :



Bien peu l’ont entendu, ce jour-là. Plus nombreux sont ceux qui l’ont lu. L’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle résonnera pour toujours comme l’insurrection de ces consciences qui ont refusé le joug nazi. Hier à 18 h, en présence d’élèves du lycée Saint-Denis et de la directrice de cabinet de la préfète, les autorités et un public clairsemé ont pris part place de Verdun à la cérémonie commémorative de cet appel historique.

Chinon commémore l'Appel du 18 juin :


Anciens combattants, police municipale, sapeurs-pompiers, Croix-Rouge ; l’Appel du 18 juin a rassemblé. A l’occasion de son 78e anniversaire, une cinquantaine de personnes s’est rassemblée devant le monument de la Résistance.
Avant que les gerbes ne soient déposées, un extrait en a été diffusé. « La voix est celle d’un inconnu du grand public. Il entre dans une histoire hors de toutes séries, retrace Samuel Gesret, sous-préfet de Chinon. L’Appel du 18 juin a été décisif. Il est une référence pour la mémoire collective. » A son, tour, Jean-Luc Dupont s’est attardé sur un passage de l’appel du général De Gaulle. L’édile chinonais en appelle au symbole : « 78 ans après, nous pouvons toujours méditer ses paroles au vu de la situation mondiale. La guerre est différente, plus sournoise, les droits de l’homme sont attaqués. Nous n’avons pas vécu ces temps difficiles mais nous devons faire en sorte que perdure la paix. »


Source : NR

mardi 12 juin 2018

COMMEMORATION : Guerre d’Indochine : le devoir de mémoire



Elle est souvent qualifiée de « guerre oubliée », la guerre d’Indochine (1945-1954). Vendredi, place Anatole-France à Tours, les autorités civiles et militaires ont rendu hommage aux soldats morts pour la France dans cette région du sud-est de l’Asie. 100.000 combattants de l’Union française y ont laissé leur vie. Des combats violents, d’abord contre l’occupant japonais puis contre le Viêt Minh, une organisation politique et paramilitaire vietnamienne. William Hausser a vécu ce conflit en première ligne entre 1949 et 1950. Il était dans le bataillon des forces spéciales : « J’ai beaucoup de camarades qui ont combattu à mes côtés et qui sont morts là-bas […] il est important pour moi de leur rendre hommage chaque année. » Pour ne pas les oublier justement, trois gerbes ont été déposées au pied de la stèle : « Soixante-quatre années ont passé, mais notre mémoire reste fidèle » estime dans son discours, Jean-Claude Gautier, le président d’honneur de l’Association des combattants de l’Union française (Acuf). La sous-préfète, Ségolène Cavaliere, a procédé ensuite à la lecture du message écrit par Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées : « Nous honorons ceux qui ont fait leur devoir dans une guerre âpre et usante. Ils l’ont accompli sur les champs de bataille ou en captivité, mais toujours avec dévouement et abnégation. » Après la traditionnelle sonnerie aux morts, la Marseillaise a retenti sur la place avant que la cérémonie ne se termine.

Source : NR