mardi 27 mai 2014

Information FNCV



La FNCV, poursuit depuis plusieurs années des démarches pressantes auprès des plus hautes autorités de l'Etat, afin que les combattants de la quatrième génération du feu, ayant servi en Opérations Extérieures, en unités reconnues combattantes durant les périodes exigées, obtiennent la Croix du Combattant, et pour ceux qui remplissent le deuxième critère, celui du volontariat, soient enfin reconnus éligibles à la Croix du Combattant Volontaire.



La FNCV, après avoir de haute lutte obtenu satisfaction pour les appelés volontaires et les réservistes opérationnels, a demandé à ce que les engagés volontaires à contrat court, injustement exclus du bénéfice de la CCV OPEX, ce qui constitue une inégalité de traitement inacceptable par rapport aux réservistes opérationnels par exemple, puissent enfin être éligibles à cette décoration.

Les démarches de la FNCV ont semble-t-il enfin été entendues et bien comprises en haut lieu. Le dossier est sur le bureau du ministre de la Défense .La décision lui appartient.

Compte tenu du niveau de l'intervenant et de la qualité de l'intervention qui a été faite nous estimons pouvoir espérer un aboutissement favorable de cette légitime revendication dans un avenir que nous espérons proche.
Que tous ceux qui sont susceptibles de remplir les conditions requises se fassent connaître au plus vite auprès du siège de la FNCV, en joignant à leur dossier la fiche de renseignements, afin que leur demande puisse être prise en considération.

mercredi 14 mai 2014

Cérémonie du 8 mai 1945


 Il y avait de l'émotion dans ce 8 Mai 2014 à Tours, hier matin. Sans doute pour plusieurs raisons. Le pays est dans les grandes célébrations : le centenaire du début de la Première guerre, le 69e anniversaire de la victoire de 1945, avant le rassemblement planétaire du 6 juin sur les plages du Débarquement. Puis, c'était le premier 8 Mai de la nouvelle municipalité emmenée par Serge Babary et son premier adjoint, présent à ses côtés, Jacques Chevtchenko. Enfin, la présence d'enfants et de jeunes scouts a ajouté une note sensible à la manifestation, place Anatole-France.

Le dispositif militaire était impressionnant autour du monument aux morts et du jardin du souvenir, avec notamment les personnels de la base aérienne, ceux du GBDT (Groupement de soutien à la base Défense de Tours) et de l'Ecole nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent. Les anciens combattants et sociétés patriotiques complétaient le dispositif.

En première ligne des autorités, autour du maire de Tours, se tenaient le préfet Jean-François Delage, les députés Sophie Auconie (européenne) et Jean-Patrick Gille (de Tours), le président du conseil général, Frédéric Thomas, et le général commandant d'armes de la Place de Tours, Jean-Marc Ripoll.



Lecture du message par M. Guindeuil, président de l'Union des associations de combattants et victimes de guerre, en l'honneur des 600.000 morts civils et militaires français et 60 millions de victimes dans le monde. Serge Babary a ravivé la flamme de la vasque. Dépôts de gerbes, Marseillaise, sonnerie aux morts, minute de silence, remise de décorations (aux major Guinet, A/C Jolly et Baroni, Pierre Juigner, au capitaine de corvette Le Chevallier, au Lieutenant-colonel Pasteau). Chant des partisans et déplacement en cortège jusqu'à l'Hôtel de ville pour l'allocution du maire, des lectures de poèmes ont conclu la cérémonie.

69 ans après la fin de la guerre en Europe, la France a commémoré ce 8 mai la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie face aux armées alliées. L’acte de capitulation du Troisième Reich se déroule en deux étapes.



Le 7 mai 1945, à 2h41, le maréchal allemand Alfred Jodl signe à Reims la reddition sans condition de l’armée allemande.


Staline exigeant que la capitulation allemande se fasse à Berlin, au cœur du Troisième Reich, une nouvelle signature a lieu le 8 mai dans la ville occupée par les Soviétiques en présence de représentants de l’URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des Etats-Unis. Les représentants du haut commandement allemand, emmenés par le maréchal Wilhelm Keitel, signent le document qui entre en vigueur à 23h01, heure locale, soit le 9 mai à 1h01, heure de Moscou. La reddition a donc lieu le 9 mai pour les Russes qui la commémore à cette date, au contraire des pays occidentaux.

Le 8 mai devient jour férié en France en 1953 et s’impose comme la date symbolique de la Seconde Guerre mondiale au même titre que le 11 novembre pour la Grande Guerre. En 1975, le président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, supprime la commémoration de la victoire alliée ce jour-là dans une volonté de réconciliation franco-allemande. C’est finalement par la loi du 23 septembre 1981 que le 8 mai est rétabli comme journée de commémoration nationale à caractère férié.


Photo prise le 7 mai 1945 à Reims, représentant les officiers des armées alliées qui paraphent la capitulation de l'Allemagne.
Le 8 mai 2014, une cérémonie de commémoration s'est tenue sous l’Arc de Triomphe en présence du président de la République, François Hollande et du président de la République de Pologne, Bronislaw Komorowski.






jeudi 8 mai 2014

Cérémonie du 60ème anniversaire de la bataille de DIÊN BIÊN PHU

Le 7 mai, la FNCV été présente à la cérémonie du 60ème anniversaire de la bataille de DIÊN BIÊN PHU. Il y avait 57 drapeaux d'associations présent.



La bataille de Diên Biên Phu est un moment clé de la guerre d'Indochine qui se déroula du 20 novembre 1953 au 7 mai 1954 et qui opposa au Tonkin les forces de l'Union française aux forces Việt Minh, dans le nord du Viet Nam actuel.

Occupée par les Français en novembre 1953, cette petite ville et sa plaine environnante devint l’année suivante le théâtre d'une violente bataille entre le corps expéditionnaire français, composé de diverses unités de l’armée française, des troupes coloniales et autochtones, sous le commandement du colonel de Castries (nommé général durant la bataille) et l’essentiel des troupes vietnamiennes (Việt Minh) commandées par le général Giáp.




Cette bataille se termina le 7 mai 1954 par arrêt du feu, selon les consignes reçues de l'état-major français à Hanoï. Hormis l'embuscade du groupe mobile 100 à An Khé, elle fut le dernier affrontement majeur de la guerre d'Indochine. Cette défaite accéléra les négociations engagées entre les deux parties.




La France quitta la partie nord du Viêt Nam, après les accords de Genève, signés en juillet 1954, qui instauraient une partition du pays de part et d'autre du 17e parallèle Nord.







Depuis 1946, la France a engagé des moyens militaires importants en Indochine afin de combattre le Viêt Minh (organisation armée du parti communiste vietnamien), dirigé par Hô Chi Minh qui lutte pour l'indépendance. Les généraux se succédaient — Philippe Leclerc de Hauteclocque, Jean-Étienne Valluy, Roger Blaizot, Marcel Carpentier, Jean de Lattre de Tassigny et Raoul Salan — sans réussir à stopper l'insurrection Viêt Minh. En 1953, la guerre d'Indochine n'évoluait pas en faveur de la France. Pendant la campagne 1952–53, le Viêt Minh avait occupé de larges portions de territoires du Laos, un allié de la France et voisin occidental du Viêt Nam, avançant aussi loin que Luang Prabang et la Plaine des Jarres. Les Français ne purent freiner leur avance et le Viêt Minh n'interrompit sa progression que lorsque ses voies de communication toujours plus étirées devinrent impraticables.

À partir de la mi-1952, le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) tente de bloquer l'avancée des troupes du Viêt Minh vers le Laos. Les Français avaient commencé à renforcer leur défenses dans la région du delta de Hanoï pour préparer une série d'offensives contre les zones de regroupement Viêt Minh au nord-ouest du Viêt Nam. Ils avaient fortifié les villes et des avant-postes dans la zone, jusqu'à Lai Chau près de la frontière Chinoise au nord, Na San à l'ouest d'Hanoï, et la Plaine des Jarres dans le nord du Laos.


La stratégie française est inspirée des techniques de combat Chindits : créer une enclave dans la jungle au milieu du territoire ennemi, une base opérationnelle ravitaillée par le transport aérien et permettant le contrôle d'une large zone forestière. Les Français vont conforter ce concept avec une artillerie conséquente : des mortiers, des mitrailleuses lourdes et une quantité énorme de munitions. Cette tactique du « camp-hérisson » fortement protégé avait été employée avec succès lors de la bataille de Na San, en octobre et décembre 1952, où un premier camp retranché avait été mis en place.


En mai 1953, le président du Conseil français, René Mayer, nomma Henri Navarre, un collègue en qui il avait toute confiance, pour prendre le commandement des forces de l'Union française en Indochine. Mayer donna à Navarre pour simple ordre de mission : créer les conditions militaires qui permettront d'amener une « solution politique honorable ». En arrivant, Navarre fut choqué par ce qu'il trouva. Aucun plan à long terme n'avait été élaboré depuis le départ de de Lattre, les opérations étant purement conduites sur un mode réactif, en réponse aux mouvements ennemis. Il n'y avait pas de plan pour développer l'organisation et améliorer l'équipement du corps expéditionnaire.



Après avoir évacué la base de Na San du 7 au 12 août 1953, Navarre a l'intention d'adopter une attitude défensive dans le Tonkin avec néanmoins des opérations ponctuelles (« Hirondelle », « Camargue » et « Mouette »), tout en continuant la pacification de la Cochinchine en attendant que l'Armée nationale vietnamienne prenne le relais. Avec la reprise de l'avancée des forces du général Giap, commandant de l'armée Viêt Minh, en août 1953, le commandement français décide alors de créer un second camp à Diên Biên Phu.







jeudi 1 mai 2014

Invitation cérémonie de la Bataille de BIÊN BIÊN PHU

Monsieur Pierre LORAILLER                    Monsieur Jean-Paul LANGUIN 
       Président de l’AALE 37                          Président de l’ACUF Touraine

et le Comité d’Organisation A.C. 37

ont le plaisir de vous convier à la cérémonie

commémorant le 60ème anniversaire
de la Bataille de DIÊN BIÊN PHU

le mercredi 7 mai à 10h50
dans le péristyle de l’Hôtel de Ville de Tours

Cette cérémonie sera suivie d’un vin d’honneur offert par la Municipalité