mardi 20 octobre 2015

Mémorial d'Indre-et-Loire : l'union sacrée

 Près de 900 personnes, dont 250 porte-drapeaux, étaient réunis pour commémorer tous les morts d'Afrique du Nord. - Près de 900 personnes, dont 250 porte-drapeaux, étaient réunis pour commémorer tous les morts d'Afrique du Nord. - (Photo NR, Patrice Deschamps)
Près de 900 personnes, dont 250 porte-drapeaux, étaient réunis pour commémorer tous les morts d'Afrique du Nord. - (Photo NR, Patrice Deschamps)



Près de 900 personnes étaient présentes pour le premier anniversaire du mémorial érigé pour les soldats tombés en Afrique du Nord.

Ils étaient peut-être moins que l'an passé pour l'inauguration, mais les anciens combattant d'AFN ont montré qu'ils savaient toujours se mobiliser.

Pour ce premier anniversaire du mémorial d'Indre-et-Loire – monument composé de trois blocs d'ardoise gravés de 188 noms et dont le haut reproduit la forme de la côte méditerranéenne d'Afrique du Nord – dédié à la mémoire des 188 Tourangeaux tombés en Afrique du Nord entre 1952 et 1963 –, les 250 porte-drapeaux de l'année dernière étaient toujours présents. La foule, nombreuse, aussi. Peut-être un millier.

« Sûrement 99 % des anciens combattants encore debout, indiquait Jean-Louis Cerceau, du haut de ses 75 ans printemps et probablement l'un des plus jeunes hier. Rendez-vous compte que la moyenne d'âge des porte-drapeaux est de 77 ans. Certains ont 85 ans, voire plus pour les officiers de réserve. »

 « L'Indre-et-Loire est probablement le seul département en France où les cinq associations d'anciens combattants d'AFN (UNC, Fnaca, Union fédérale, ACPG-CATM et Fopac) marchent main dans la main, indique, ravi, Jean-Louis Cerceau, président départemental de la Fnaca et coprésident de l'association pour le mémorial. Les valeurs qui nous unissent sont plus importantes que nos différences. »

Source : Nouvelle République

dimanche 4 octobre 2015

Des croix du combattant pour les " Opex "

Lors de la remise des cartes et de la croix du combattant, jeudi en fin d'après-midi, en préfecture. Quinze anciens militaires ont ainsi été décorés. - Lors de la remise des cartes et de la croix du combattant, jeudi en fin d'après-midi, en préfecture. Quinze anciens militaires ont ainsi été décorés.

Jeudi, en préfecture, quinze anciens militaires des opérations extérieures, les “ Opex ”, se sont vus remettre cartes et croix du combattant. Une première.

Le 1er octobre distinguera désormais les hommes et les femmes qui ont fait le choix de défendre la France par les armes lors d'opérations extérieures. Une journée d'hommage, donc.



Et l'occasion, pour les services de l'État, de reconnaître cette implication en remettant carte et croix du combattant (*), les critères ayant été assouplis, à travers la loi de finances pour 2015.

Les combattants et anciens combattants (les personnes civiles sont également concernées) doivent ainsi justifier d'une durée de service d'au moins quatre mois (ou 120 jours) effectuée sur un ou des territoire(s) pris en compte.

Jeudi, dans les salons préfectoraux, ils étaient quinze, une femme et quatorze hommes, à participer à cette première cérémonie, présidée par Loïc Grosse, directeur de cabinet du préfet, et Anne Degrieck, directrice du service départemental de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

Les récipiendaires sont intervenus pendant plusieurs mois au Liban, en ex-Yougoslavie, au Mali, au Tchad, en Côte d'Ivoire, en Arabie Saoudite, au Kosovo, en Afghanistan ou encore en Haïti pour des missions. Ils appartenaient alors à la marine, l'armée de Terre ou l'armée de l'air.
« En cent ans, les combats ont beaucoup changé », a souligné Loïc Grosse tout en soulignant que les valeurs défendues étaient restées les mêmes, avant d'inciter chacun des récipiendaires à devenir « un passeur de mémoire ».

(*) La carte du combattant est née avec la loi du 19 décembre 1926. L'insigne officiel dénommé « Croix du combattant », lui, a été créé par la loi du 28 juin 1930. A ce jour, 900.000 cartes du combattant ont été délivrées.

Les récipiendaires : major Christian Bailloux, adjudant Georges Daum, brigadier de gendarmerie Philippes Desiles, major Patrick Dey, aumônier militaire Emmanuel Duché, major Georges Faure, capitaine Catherine Gilardin, adjudant-chef André John, gendarme Jérémy Lebrun, commandant Régis Meunier, sergent-chef Daniel Petitjean, lieutenant-colonel Jean-Luc Rabiller, brigadier-chef Patrice Rées, adjudant-chef major de réserve Jacky Rossignol et brigadier-chef de police Sauveur Vittoriano.


Source : Nouvelle République