vendredi 19 juin 2015

Appel du 18 juin : le 75e anniversaire honoré à Tours

Elsa Pepin, sous-préfète, pendant la cérémonie. - Elsa Pepin, sous-préfète, pendant la cérémonie. - Photo  NR, Patrice Deschamps

Ce jeudi, s'est tenue la cérémonie commémorant le 75e anniversaire de l'appel du général de Gaulle, à la stèle des Français libres, à Tours. Cette année encore, deux classes y ont participé.



"La France a perdu une bataille, mais elle n'a pas perdu la guerre [...] Rien n'est perdu pour la France [...] La flamme de la Résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas".

Ce matin, jeudi 18 juin, les écoliers de deux classes des écoles Anatole-France et Maintenon ont fait revivre les mots du Général de Gaulle qui, il y a 75 ans, appelait à la révolte, à la contre-attaque pour défendre la liberté, depuis Londres.

La cérémonie s'est déroulée ce matin au carrefour des Français libres en présence des autorités de l'Etat, de la Région, du département et de la Ville de Tours. Les associations d'anciens combattants étaient également présentes.

Elsa Pépin, sous-préfète représentant le préfet Jean-François Delage, a lu les mots du secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini. Ce dernier appelait à un devoir de mémoire et de " continuer à écrire l'histoire de notre pays".

Tradition respectée. Hier s'est tenue la cérémonie commémorant le 75e anniversaire de l'appel du général de Gaulle, à la stèle des Français libres, à Tours. Cette année encore, deux classes des écoles Anatole-France et Maintenon y ont participé.

Cette année encore, les écoliers ont été associés à la cérémonie. - Cette année encore, les écoliers ont été associés à la cérémonie. - (Photo NR, Patrice Deschamps)« La France a perdu une bataille, mais elle n'a pas perdu la guerre […] Rien n'est perdu pour la France […] La flamme de la Résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. »

En présence des autorités civiles et militaires, de parlementaires, d'élus et d'anciens combattants, les écoliers ont fait revivre les mots du général de Gaulle qui, il y a 75 ans, depuis Londres, appelait à la révolte, à la contre-attaque pour défendre la liberté.

Elsa Pépin, sous-préfète représentant le préfet Jean-François Delage, a lu les mots du secrétaire d'État chargé des anciens combattants et de la mémoire, Jean-Marc Todeschini. Ce dernier appelait à un devoir de mémoire et incitait à « continuer à écrire l'histoire de notre pays. »

Des gerbes ont été déposées au pied du monument. Et à l'issue de la cérémonie, les enfants ont tous reçu un certificat de citoyenneté. De quoi alimenter le devoir de mémoire.

Source : Nouvelle République

mardi 9 juin 2015

Les soldats d'Indochine pas oubliés

Le général Jean-Claude Gauthier a profité de la cérémonie d'hommage aux morts pour la France en Indochine pour rappeler « quelques vérités oubliées » sur cette page d'Histoire. - Le général Jean-Claude Gauthier a profité de la cérémonie d'hommage aux morts pour la France en Indochine pour rappeler « quelques vérités oubliées » sur cette page d'Histoire.

A 20.000 km de la Métropole, l'Indochine se trouvait déjà éloignée dans la France d'après-guerre.

A cette distance s'ajoute celle du temps.

Autant dire que l'histoire de l'Indo est presque oubliée, sauf hier, avec la cérémonie d'hommage aux morts pour la France en Indochine, au monument de la place Anatole-France.




Avant le dépôt de gerbe des élus et des autorités, les présents ont eu la chance d'entendre la voix de bronze d'un témoin de cette page d'Histoire, celle du général Jean-Claude Gauthier, engagé à l'âge de 18 ans. Il a profité de la commémoration pour rappeler « quelques vérités simples, oubliées ou occultées ».

Sous le commandement du général Leclerc, le corps expéditionnaire avait débarqué à Saïgon pour désarmer l'occupant japonais.

« Il a fallu contenir les rebelles et lutter contre le communisme international, surtout avec l'arrivée de Mao, en 1949, en Chine. » Il a parlé des sabotages à Marseille, des blessés malmenés à leur arrivée.

 « Qui s'en souvient ? La France ne s'intéressait guère à ses enfants. Pendant les 9 ans de guerre, 20 gouvernements se sont succédé et, en Indochine, 6 commandants en chef . »

Quelque 100.000 soldats sont morts pour la France en Indochine. Aux élus, il a redit son souhait de voir, l'an prochain la jeunesse associée à cette commémoration.
 
Source : Nouvelle République

Cérémonie appel du 18 juin


jeudi 4 juin 2015

Attribution de l'insigne des blessés de guerre

ÉTAT-MAJOR DE L'ARMÉE DE TERRE : cabinet.
INSTRUCTION PROVISOIRE N° 1403/DEF/EMAT/CAB/ADM/REC relative à l'attribution de l’insigne des blessés de guerre au personnel de l'armée de terre.

Du 14 avril 2015
NOR D E F T 1 5 5 0 5 7 8 J

Références :
Loi n° 52-1224 du 8 novembre 1952 (BO/M, 1952/2, p. 1215 ; BO/A, p. 2159 ; BOEM 307.5.2).
Loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 (JO n° 294 du 19 décembre 2013, texte n° 1 ; signalé au BOC 12/2014 ; BOEM 132.4.1, 300.3).
Instruction n° 15500/T/PM/1/B du 8 mai 1963 (BO/G, p. 2075 ; BOEM 314.2.2) modifiée.
Circulaire du 11 décembre 1916 (n.i. BO).

Pièce(s) Jointe(s) :
Une annexe.
Classement dans l'édition méthodique : BOEM 314.2.2
Référence de publication : BOC n° 25 du 4 juin 2015, texte 13.


 Préambule.

La présente instruction a pour objet de fixer au sein de l'armée de terre, les modalités d’attribution, de remise et de port de l’insigne des blessés de guerre.

1. MODALITÉS D'ATTRIBUTION.
 
L'insigne des blessés de guerre témoigne la reconnaissance et le soutien de la nation aux militaires blessés. Il est attribué aux militaires atteints d'une blessure de guerre constatée par le service de santé des armées et homologuée par le ministre de la défense.

Les conditions d’homologation des blessures de guerre sont définies par l’instruction n° 15500/T/PM/1/B du 8 mai 1963 modifiée.

Le chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT) donne délégation, pour signer les actes relatifs à l'attribution de l’insigne des blessés, aux autorités militaires de premier niveau de l'armée de terre.

L’insigne est réputé acquis le jour de la signature de l’acte relatif à son attribution.

2. MODALITÉS DE REMISE ET DE PORT.
 
L'insigne des blessés de guerre est constitué d'un module bronze doré, de 30 mm constitué d'une étoile à cinq branches en émail rouge vif entourée d'une couronne mi-feuilles de chêne, mi-feuilles de laurier et d'un ruban de 50 mm de long et 35 mm de large, composé de la façon suivante : un liseré blanc de 1 mm suivi d'une bande bleue de 5 mm, raie blanche de 1 mm, bande bleue de 4 mm, raie blanche de 1 mm, raie jaune de 3 mm, raie blanche de 1 mm de part et d'autre d'une bande centrale rouge sang de 3 mm.

Chaque blessure supplémentaire est matérialisée par une étoile émaillée rouge vif sur le ruban de l'insigne.

La barrette de l'insigne des blessés de guerre est un rectangle du ruban décrit ci-dessus d'une longueur égale à la largeur du ruban et de 10 mm de hauteur.

Les blessures sont matérialisées sur la barrette par autant d'étoiles que celle-ci peut en contenir.

L’attributaire de l’insigne des blessés de guerre peut se le procurer à titre gratuit via le carnet d’habillement des militaires d’active.

Il n’existe aucune obligation de réception officielle. Les conditions de remise et de port de l’insigne sont facultatives et laissées à la libre appréciation de l’intéressé. S’il le souhaite, une remise de l’insigne peut être organisée dans un lieu public ou privé, et si les circonstances le permettent, à l’occasion d’une cérémonie militaire, le cas échéant sur le front des troupes.

En cas de remise, la formule à prononcer est la suivante : grade, nom, prénom, au nom du ministre de la défense, nous vous décernons l’insigne des blessés de guerre.

En l’absence d’ordre de préséance, l’insigne des blessés de guerre est porté après les médailles commémoratives françaises.

3. DISPOSITIONS ADMINISTRATIVES.
 
L'organisme d'administration des bénéficiaires mentionnera l'attribution de l’insigne des blessés de guerre sur les pièces matricules de la manière suivante :

  • « A reçu l’insigne des blessés de guerre, le... (date). » ;
  • veillera à la mise à jour du système d'information des ressources humaines (SIRH) « CONCERTO».
     
Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général d'armée,
chef d'état-major de l'armée de terre,

Jean-Pierre BOSSER.


ANNEXE.
MODÈLES.

1. INSIGNE DES BLESSÉS DE GUERRE.
 


2. BARRETTE D'INSIGNE DES BLESSÉS DE GUERRE.
Une étoile rouge par blessure supplémentaire.
 
 

mardi 2 juin 2015

Journée Nationale de le Résistance

Place Anatole-France. - Place Anatole-France. - drTours a commémoré le 27 mai après-midi le 70 e anniversaire des débarquements, de la libération et de la victoire en présence de plus de deux cents jeunes.

Des mémoires, des travaux collectifs, des œuvres individuelles, des garçons et des filles scolarisés en 3e ou en 1re ont réfléchi à ce qu'avait été la libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l'univers concentrationnaire.
On a commencé par le « Chant des partisans » et fini par « La Marseillaise ». Un chant « viril », un chant de Résistance, interprété par des voix d'enfants, en l'occurrence celles du chœur de l'école Michelet.

Hier, à l'heure où quatre résistants entraient au Panthéon – « Un lieu où la République s'incarne et se partage » – Tours commémorait à son tour la Journée nationale de la Résistance. « C'est le 27 mai 1943, qu'à l'issue d'une réunion clandestine, les résistances devenaient la Résistance », rappelle – par la voix de Jean-François Delage, préfet d'Indre-et-Loire – le secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense.
Sheïma – elle a 15 ans et est née un 11 novembre – a relu un extrait de la « Complainte du partisan ». Une « version » moins connue que celle due à Maurice Druon. Emmanuel d'Astier de la Vigerie l'a composé à Londres, en 1943, avant qu'elle ne soit popularisée par Escudero, Mouloudji et autres.

La remise des prix dans les salons de la préfecture. - La remise des prix dans les salons de la préfecture. - (Photos Patrice Deschamps)

Quinze établissements Plus de deux cents élèves

Devoir de mémoire. Hier, en début d'après-midi, place Anatole-France, les faits ont été rappelés, l'hymne entonné, les gerbes déposées par le représentant de l'État, de la mairie de Tours, du conseil départemental, du conseil régional, de l'armée et des anciens combattants.
Devoir de mémoire. Quelques minutes après, dans les salons de la préfecture, Boris Bahor, un résistant slovène aujourd'hui âgé de 102 ans, a expliqué à plus de deux cents collégiens et lycéens qu'il avait survécu au Struthof, à Dachau, à Dora et à Bergen Belsen.

Deux cents jeunes Tourangeaux qui ont participé au concours de la Résistance et de la Déportation dont on remettait à l'occasion les prix.

En la matière, l'Indre-et-Loire a l'habitude de se distinguer. En 2014, le collège Malraux avait obtenu un prix national.

De l'histoire ? Oui, mais de l'histoire actuelle. C'est ce sur quoi a insisté Yvonnick Rouyer. L'inspecteur de l'Éducation nationale rappela que toute une série d'actions étaient actuellement menées en lien avec la préfecture autour des thèmes de la laïcité et des valeurs de la République.

repères

Créé en 1961, le concours national de la Résistance et de la Déportation vise à transmettre aux jeunes la mémoire et l'histoire de la Résistance et de la Déportation, afin d'être un lien entre la génération qui a vécu ces événements et celles qui lui ont succédé.

Il mobilise chaque année, depuis près de 50 ans, quelque 50.000 jeunes, un peu partout en France.
Le concours comporte six catégories dédiées aux collégiens et aux lycéens. En Indre-et-Loire, 117 devoirs individuels ont été rédigés ainsi que 26 dossiers.

Source : Nouvelle république