jeudi 20 mars 2014

Assemblée Générale FNCV 37 du 8 mars 2014







C'est sur les bords du Cher, à l'espace culturel Jacques VILLERET que l'assemblée générale de la section d'Indre et Loire de la FNCV s'est tenue le samedi 8 mars 2014.


Sous la présidence du trésorier fédéral, Max FLANQUART, la séance est ouverte à 10h30 par le président départemental, André MOREAU, en présence de M. Guy GENET vice-président fédéral et président de la section FNCV Poitou, de M. Lucien REY, président de la section FNCV du Loir et Cher et de M. Pierre LORAILLER, président de l'amicale des anciens de la Légion Etrangère d'indre et Loire et premier vice-président de la section FNCV 37.

Après avoir remercié les délégations FNCV des sections départements voisins et de l'Eure pour leur présence, André MOREAU demande d'observer une minute de silence en mémoire de nos compagnons disparus au cours de l'année 2013, ainsi que pour nos soldats tombés sur les champs des opérations extérieures.

André MOREAU demande également d'avoir une pensée particulière pour les adhérents qui souffrent et ne peuvent être avec nous.

Le président André MOREAU, présente le rapport d'activités de l'année 2013 et fait ressortir la présence de la section avec son drapeau aux nombreuses manifestations patriotiques, ainsi qu'aux assemblées générales d'anciens combattants départementales et régionales.

Il met l'accent sur les nombreux dossiers constitués en faveur de nos adhérents et veuves et sur les réunions du conseil d'administration et du bureau témoignant de la vitalité de la section dont les effectifs sont stables malgré les décès ou démissions et informe l'assistance qu'un nouvel adhérent, anciens des OPEX a créé sur internet un <blog> de la section 37. Le président André MOREAU, termine son exposé par le rapport moral.

Le bilan financier présenté par la trésorière, Françoise LIBSIG, fait ressortir une saine gestion de la comptabilité.

Le rapporteur de la commission de contrôle, Louis RICHARD, présente son audit en soulignant qu'aucune anomalie n'a été constatée, et demande à l'assemblée de donner quitus à la trésorière pour sa bonne gestion.
Mis aux voix le compte rendu financier est adopté à l'unanimité.

Suivant l'ordre du jour, il est procédé à l'élection du tiers renouvelable du conseil d'administration. Tous les membres sortant sont réélus.



La parole est donnée au représentant du bureau national, Max FLANQUART, qui nous communique de précieuses informations et nombreux détails notamment sur le retard du paiement des cotisations, sur les délais d'attribution de la Médaille Militaire, sur le travail et le dévouement de la secrétaire administrative, Marie-Ange.



Puis, l'assemblée a le plaisir d'accueillir M. GERNOT, Maire adjoint de la ville de TOURS et Conseiller général, ainsi que Mme BRUNET-ORLIAC, conseillière municipale chargée des relations avec les anciens combattants.



A 11h45, le président lève la séance et les autorités, les volontaires et leur nombreux amis, se rendent, au monument aux morts situé face à l'espace Jacques VILLERET accompagné par les porte-drapeaux de la FNCV et des associations d'anciens combattants, formant une haie émouvante de dix-huit drapeaux.






Une gerbe y est déposée par le président André MOREAU, accompagné de Max FLANQUART, de M. GERNOT et de Mme BRUNET-ORLIAC suivie de la sonnerie aux morts, de la Marseillaise et du chant des PARTISANTS.




Max FLANQUART, remet la Croix du Combattant au Lieutenant-Colonel Luc PLESSIER, au titre des Opérations extérieures.




Les autorités saluent les porte-drapeaux, clôturant cette cérémonie empreinte de dignité et d'émotion.





De retour à l'espace Jacques VILLERET, Max FLANQUART remet :




 la médaille d'argent de la FNCV à Pierre LORAILLER, premier Vice-Président de la section et Administrateur national et la médaille de bronze de la FNCV à Lionel HUBERT.






Le président André MOREAU rappela le rôle des "Volontaires" pendant tous les conflits, les valeurs portées par ces combattants, souhaite que la FNCV reste forte et unie et sauvegarde les acquis des anciens.

Prenant la parole, M. GERNOT, premier Adjoint au Maire de TOURS, apporte des témoignages en faveur de notre section, des combattants volontaires et du président André MOREAU, de son action au profit des anciens combattants, avec un soutien indéfectible pour la FNCV.

A l'issue de cette assemblée générale, la municipalité de la ville de TOURS invite l'ensemble des participants à un vin d'honneur digne de la région du Val de Loire et de ses vins.

Le président André MOREAU remercie la municipalité pour l'aide matériel et technique et surtout pour cette réception très amicale et conviviale dont TOURS en est fière.



Un repas amical regroupant 65 personnes clôture cette assemblée générale, chacun évoquant tous les bons souvenirs!
Le Secretaire Adjoint 
Jean LAMANDE   



samedi 15 mars 2014

Le saviez-vous?


La grande muette…

Savez-vous pourquoi l’armée est surnommée « la grande muette » ?
Tout simplement pour des raisons électorales !

Le 2 mai 1848, la France proclame le droit de vote pour tous les citoyens masculins. Tous, sauf les militaires. Il apparaissait dangereux pour la Nation, de disperser l’armée sur tout le territoire afin que les soldats puissent aller voter dans leur commune. Ne pouvant pas exprimer leur avis en déposant un bulletin dans les urnes, les soldats restèrent ainsi civiquement muets, par décision des gouvernements successifs. D’où le surnom de grande muette donné à l’institution.

Le 21 avril 1944, le droit de vote est accordé aux femmes par le Comité français de la Libération nationale mais il n’est appliqué que le 29 avril 1945 pour les élections municipales. Un après, le 17 août 1945, l’une des toutes premières décisions prises par le gouvernement provisoire fut d’accorder le droit de vote aux militaires. Le chef de ce gouvernement était un général, le général de Gaulle.

jeudi 13 mars 2014

LETTRE ASAF 14/03

2014 : « année vérité » pour la Défense
L’Afrique, zone stratégique essentielle

La France comprend que l’Afrique, bordée par la Méditerranée, le golfe de Guinée et l’Océan Indien, est sa zone d’intérêt stratégique prioritaire. Ce continent, proche de l’Europe, riche en matières premières et en pleine expansion démographique, est traversé par un courant islamiste intégriste meurtrier dont le référentiel de valeurs est radicalement différent du nôtre. Notre ministre de la Défense a d’ailleurs présenté récemment aux Etats-Unis le nouveau dispositif militaire français en Afrique subsaharienne. La violence qui se développe au Sud est d’autant plus menaçante qu’elle peut s’appuyer en France mais aussi en Europe sur des noyaux islamistes déjà implantés.Les centaines de djihadistes français qui combattent aujourd’hui en Afghanistan, en Syrie, en Libye et dans le Sahel, comme l’a rappelé le ministre de l’Intérieur, peuvent organiser demain, contre les intérêts de la France, des actions subversives nourries d’islamisme. Cette menace commence à être évoquée après avoir été longtemps niée. Notre pays se doit donc de préparer avec réalisme, des mesures à mettre en œuvre pour assurer, le cas échéant, la protection des Français et la neutralisation de ces noyaux terroristes.

Le caractère toujours contingent des conflits

Les engagements au Mali et en RCA ont conduit nos dirigeants à communiquer très vite sur la durée prévue de nos interventions et sur l’échéancier de réduction des forces déployées. Aucune de ces prévisions n’a été respectée. C’est ainsi que l’on compte encore plus de 2 500 soldats au Mali - ils étaient plus de 5 000 au plus fort de la crise - et que les effectifs en RCA viennent d’être renforcés récemment de 400 militaires pour tenter de stabiliser une situation très difficile dans laquelle notre pays est intervenu, à l’évidence, trop tard et avec trop peu de moyens pour une mission trop floue. On mesure aussi combien les drones et satellites, si utiles au Mali, sont peu efficaces en RCA. Ainsi se vérifie la règle de bon sens qui veut qu’une armée dispose d’une gamme complète de moyens, en quantité suffisante, pour faire face aux multiples crises dans lesquelles elle peut être amenée à intervenir. La « caisse à outils » militaire de la France commence à être incomplète, même pour des interventions de faible niveau. Elle risque de le devenir hélas de plus en plus…

Le respect de la loi de programmation militaire (LPM) : un impératif absolu

Recevant une trentaine de présidents d’association du monde de la Défense le 9 janvier, Jean-Yves Le Drian a rappelé que les crédits prévus dans la LPM 2014-2019 devaient être mis en place intégralement, faute de quoi tout l’échafaudage visant à maintenir, dans un fragile équilibre, la cohérence de nos forces s’effondrerait.« Il faut que rien ne manque, cela ne marche que si toutes les pièces sont là ». Il a d’ailleurs confirmé à l’ASAF qui l’interrogeait à ce sujet au cours de cette réunion, que les déclarations du président de la République, en début d’année, relatives aux économies à réaliser dans la dépense publique, ne toucheraient pas la Défense et que « les ressources seront maintenues ».Or l’on sait que le maintien de ces ressources dépendra de la signature ou non du contrat de vente du Rafale à l’Inde, de la prise en charge ou non du coût des Opex, du montant des ressources exceptionnelles - cessions immobilières et d’actifs - effectivement allouées et du résultat du combat que déclare mener le ministre contre Bercy pour que la Défense obtienne son dû. Leur réalisation permettra donc de savoir si notre armée va brutalement perdre toute cohérence ou si elle continuera seulement de décliner doucement en attendant des jours meilleurs.

Il importe donc qu’en 2014, notre pays fasse l’effort de redressement économique nécessaire, traque les gaspillages financiers et redonne aux fonctions régaliennes de l’Etat, notamment la Défense, des moyens aujourd’hui insuffisants.L’ASAF compte sur tous ceux qui partagent ses préoccupations d’intérêt national pour la rejoindre, s’exprimer et agir avec elle.

LA REDACTION

dimanche 9 mars 2014

Tours : la FNCV et le devoir de mémoire


La Nouvelle République

Tours : la FNCV et le devoir de mémoire


La stèle a été érigée en 2003. - La stèle a été érigée en 2003. - (Photo NR)
La stèle a été érigée en 2003. (Photo NR)

Hier, en fin de matinée, à l'issue de leur assemblée générale, les membres de la section d'Indre-et-Loire de la Fédération nationale des combattants volontaires (FNCV) ont déposé une gerbe devant la stèle des Fontaines, à Tours.
La cérémonie s'est déroulée en présence de Gérard Gernot, premier adjoint en charge des relations avec les anciens combattants, et d'Anne-Marie Brunet-Orliac, conseillère municipale.
Sous les yeux d'André Moreau, président de la section, le lieutenant-colonel Luc Plessier a ensuite reçu la croix du combattant pour des actes en missions extérieures.