C'est pour honorer leur mémoire que les autorités civiles et militaires, les élus, les représentations d'associations de déportés, de la communauté israélite, les porte-drapeaux et une poignée de citoyens ont participé hier à la sobre cérémonie dans le péristyle de l'hôtel de ville, soixante-dix ans après la libération des camps.
En haut des marches, une chaise sur laquelle a été déposé un habit de déporté. Et des mots, ceux qu'André Maillet, président de l'Adirp 37, a lus au nom des associations avant le dépôt des différentes gerbes, geste renouvelé quelques poignées de minutes plus tard, devant la stèle, place Anatole-France. Sont évoqués la « mémoire de ceux qui ne sont pas rentrés », la « longue incertitude et l'anxiété de ceux qui attendent » et, in fine, « le triomphe de la liberté » avec ceux qui ont pu rentrer.
Source : Nouvelle République
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