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Trois cents jours. Plus de trois cent mille soldats français et
allemands tués. Et un nom qui, à jamais, aura marqué l'histoire
militaire contemporaine. Hier, c'est carrefour de Verdun, où, il y a
cinquante ans, était installée une stèle sur laquelle on peut lire
« Verdun, carrefour d'histoire (1916-1966) » qu'a été commémoré le
centième anniversaire de cette bataille historique. Un lieu éminemment
symbolique.
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C'est d'ailleurs là, des quatre côtés du carrefour que, depuis plusieurs
jours, les Tourangeaux peuvent découvrir huit grandes photos. Là,
devant nos yeux, des soldats dans les boyaux de Verdun, des portraits
d'hommes sacrifiés, visages fermés. Un hommage rendu à tous ceux qui ne
sont pas revenus.
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Sous ces images, une phrase de l'auteur solognot Maurice Genevoix :
« Ce que nous avons fait, en vérité, c'est plus qu'on ne pouvait demander à des hommes. Et nous l'avons fait. »
Une phrase forte que Serge Babary, maire de Tours, a martelée à son
tour, après que le préfet Louis Le Franc a lu le message de Jean-Marie
Todeschini, secrétaire d'État chargé des anciens combattants et de la
mémoire.
« Chaque famille, chaque commune a fait Verdun », a indiqué le représentant de l'État. Une bataille qui se veut aujourd'hui le symbole de la réconciliation franco-allemande.
Hier,
anciens combattants, élus, représentants des autorités civiles et
militaires et membres du conseil municipal des jeunes qui ont d'ailleurs
lu des extraits d'un journal d'un soldat tourangeau, ont rappelé, par
leur présence, que, même cent ans après, le devoir de mémoire restait
profondément vivant.
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