Près de soixante ans plus tard, la guerre d’Algérie reste une « profonde déchirure », reconnaissait le sous-préfet de Loches, Philippe François. Jeudi dernier, c’est en comité restreint que s’est tenue la cérémonie d’hommage aux harkis, au mémorial des Aurès, dans le cimetière des Ursulines. « Cette période de notre histoire reste une plaie ouverte de notre mémoire collective, a-t-il continué. Nous renouvelons cette reconnaissance aujourd’hui, et poursuivrons les actes de mémoire. » Le maire d’Amboise, lui, a tenu à saluer la mémoire d’Ali Bougareche, ancien harki et porte-drapeau, ainsi que de Bernard Debré, qui a initié la construction du mémorial amboisien, et sur la tombe duquel les élus se sont également recueillis.
Source : N.R.
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