Le 1er septembre 1944, la ville de Tours était libérée des mains de l'armée allemande. C'est cette journée historique qu'a racontée samedi matin le maire Christophe Bouchet lors de la cérémonie commémorative du 74e anniversaire de la libération de la ville.
"Au soir du 1er septembre, Tours était un amas de décombres, avec 1.300 familles sans abri. Mais Tours était libre", a déclaré Christophe Bouchet à l'hôtel de ville, lors d'une courte cérémonie tenue en présence de la préfète Corinne Orzechowski, du président du Conseil départemental Jean-Gérard Paumier ou encore du député Philippe Chalumeau.
C'est le 12 août 1944 que l'armée du général
américain Patton avait repris le nord de l'Indre-et-Loire, poursuivant
ensuite sa progression, pour arriver aux portes de Tours à la fin du
mois. Le 1er septembre, à 7h30, les Allemands abandonnaient la ville,
après avoir fait exploser le pont du Cher.
Le souvenir de cette journée a également été évoqué lors d'une brève cérémonie au bureau de Poste du boulevard Béranger, en hommage aux 34 postiers morts en déportation et lors des combats de libération de la ville.
Ce jour-là était paru le premier numéro de La Nouvelle République et la
journée commença par une explosion, celle qui détruisit le pont sur le
Cher, miné par des Allemands sur le départ. Le 1er septembre 1944, Tours
était libérée, épilogue de plusieurs semaines d’attente et d’angoisse
parmi sa population. « Au soir, Tours était un amas de décombres, avec 1.300 familles sans abri. Mais Tours était libre », a déclaré ce samedi matin Christophe Bouchet, lors de la cérémonie organisée à l’hôtel de ville.
En présence de plusieurs élus (le président du conseil départemental
Jean-Gérard Paumier, le député Philippe Chalumeau, le conseiller
régional Jean-Patrick Gille) et de la préfète Corinne Orzechowski, le
maire de Tours a rappelé les principaux événements de cette journée
historique : l’arrivée à l’hôtel de ville de Jean Meunier, président du
Comité de libération de la ville et cofondateur de la NR, la
confiscation du matériel de l’imprimerie Arrault, l’arrestation du
préfet collaborateur Mussot et son remplacement par Robert Vivier… Après
le Débarquement de juin 1944, et les intenses bombardements sur la
ville qui suivirent, les troupes du général américain Patton étaient
parvenues dans le nord de l’Indre-et-Loire le 12 août. A la fin du mois,
Saint-Symphorien était libéré. Puis ce fut donc Tours, au cours d’une
journée qui vit le drapeau nazi piétiné sur les marches de la ville. « Dans
la douceur du soir, notre ville, avec le soutien de ses habitants,
pouvait entrevoir enfin le lointain rayon scintillant de la
reconstruction », a souligné Christophe Bouchet, hier, 74 ans après.
SOURCE : NR
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