C’est l’un des tout premiers monuments érigés en hommage aux harkis et
aux formations supplétives : le Mémorial de l’Aurès, à Amboise, a vingt
ans. Et il a besoin d’entretien.
Un grand rectangle de sable et de terre ocre, en provenance de
l'Aurès, en Algérie. Tout autour, gravés sur des plaques en laiton
posées sur des blocs d'ardoise, figurent les noms de soldats originaires
de cette région, harkis et membres des formations supplétives, qui sont
morts pour la France au cours des conflits du XXe siècle, de la Première Guerre mondiale à la Guerre d'Algérie. Le relevé des 18 plaques fait apparaître 396 noms.
" On réfléchit à créer une association "
Ce monument, c'est le Mémorial de l'Aurès. Il est situé au cœur du cimetière des Ursulines, à Amboise, où il a été érigé il y a vingt ans, après le lancement d'une souscription publique (lire l'encadré). C'était alors l'un des tout premiers édifices à saluer la mémoire de ces combattants.
Lundi soir, comme tous les 25 septembre, l'association harkie Adidfra et de très nombreux porte-drapeaux venus de tout l'Indre-et-Loire se sont recueillis autour des flammes du Mémorial, pour commémorer la Journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives.
Après avoir présenté l'exposition de photos accrochées à l'occasion du 20e anniversaire du Mémorial (lire ci-dessous), Philippe Levret, conseiller municipal d'Amboise délégué aux Affaires patriotiques, a fait une annonce : « On réfléchit à créer une association pour aider la recherche de fonds destinés à restaurer ce monument », qui a besoin d'entretien.
La structure d'ardoise a déjà subi quelques réparations il y a deux ans, mais elle se délite, compte tenu des variations climatiques. « Cela fait quatre ans que nous travaillons sur la restauration du Mémorial », a expliqué plus tard Philippe Levret.
Ce n'est pas simple, car ce Mémorial, d'envergure nationale, ne semble pas répondre aux critères de classements des monuments commémoratifs, actuellement en vigueur. Il appartient à la Ville d'Amboise, qui, pour l'instant, en assume seule l'entretien. C'est pourquoi la municipalité espère qu'une association aidera à structurer cette recherche de fonds.
Le montant des travaux n'est pas estimé pour l'instant.
" On réfléchit à créer une association "
Ce monument, c'est le Mémorial de l'Aurès. Il est situé au cœur du cimetière des Ursulines, à Amboise, où il a été érigé il y a vingt ans, après le lancement d'une souscription publique (lire l'encadré). C'était alors l'un des tout premiers édifices à saluer la mémoire de ces combattants.
Lundi soir, comme tous les 25 septembre, l'association harkie Adidfra et de très nombreux porte-drapeaux venus de tout l'Indre-et-Loire se sont recueillis autour des flammes du Mémorial, pour commémorer la Journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives.
Après avoir présenté l'exposition de photos accrochées à l'occasion du 20e anniversaire du Mémorial (lire ci-dessous), Philippe Levret, conseiller municipal d'Amboise délégué aux Affaires patriotiques, a fait une annonce : « On réfléchit à créer une association pour aider la recherche de fonds destinés à restaurer ce monument », qui a besoin d'entretien.
La structure d'ardoise a déjà subi quelques réparations il y a deux ans, mais elle se délite, compte tenu des variations climatiques. « Cela fait quatre ans que nous travaillons sur la restauration du Mémorial », a expliqué plus tard Philippe Levret.
Ce n'est pas simple, car ce Mémorial, d'envergure nationale, ne semble pas répondre aux critères de classements des monuments commémoratifs, actuellement en vigueur. Il appartient à la Ville d'Amboise, qui, pour l'instant, en assume seule l'entretien. C'est pourquoi la municipalité espère qu'une association aidera à structurer cette recherche de fonds.
Le montant des travaux n'est pas estimé pour l'instant.
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