samedi 26 novembre 2016
mercredi 16 novembre 2016
samedi 12 novembre 2016
Commémoration du 11 novembre 2016
Il y a eu une pluie de bombes et des explosions. Les arbres brûlent à cause des bombes qui ont ravagé la forêt. […] Ces phrases, écrites par les CM2 de l'école Jules-Ferry, décrivent le célèbre tableau « Verdun », de Félix Vallotton. Une reproduction de l'œuvre était exposée, hier, à Amboise, dans la salle Francis-Poulenc, où la foule s'est pressée pour écouter les discours commémorant l'armistice du 11 novembre 1918.
Quatre-vingt-dix-huit ans après la signature, et cent ans après les batailles de Verdun et de la Somme, de très nombreuses familles ont défilé de l'espace Pouchkine au monument aux morts, square du Souvenir.
" Comment ne pas avoir de compassion ? "
Encouragés par le soleil radieux, les enfants s'étaient déplacés si nombreux que les bénévoles du Souvenir français n'ont pas eu assez d'iris ni de petits drapeaux tricolores à leur distribuer. « Nous verrons, je l'espère, de plus en plus souvent les jeunes générations prendre le relais pour les cérémonies commémoratives », a commenté Claude Métreau, président du comité d'entente.
Il a rappelé la « vision d'enfer » qu'a représenté Verdun, où les soldats ont tenu trois cents jours et trois cents nuits, et où 163.000 Français et 143.000 Allemands ont été tués.
Isabelle Gaudron, première adjointe au maire d'Amboise et première vice-présidente de la région Centre Val de Loire, a rappelé le bilan de l'hécatombe et ajouté : « Comment ne pas avoir de compassion pour ceux qui vivent ça actuellement ? Ceux qui fuient la guerre, la mort. Nous devons pouvoir accueillir ces personnes sur nos terres d'accueil. »
Et Claude Greff, députée de la 2e circonscription, a rappelé que la Première Guerre mondiale a été gagnée « grâce à l'unité ». Et elle a également fait un parallèle avec l'actualité : l'unité a débouché sur la création de l'Europe, cette « Europe que nous devons pérenniser ».
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A Tours, hier matin, les célébrations de l’armistice de 1918 ont été suivies par des centaines de personnes.
Plusieurs centaines de personnes civiles et militaires, des élus, des anciens combattants, des parents d'élèves, de nombreux enfants ont participé hier aux cérémonies officielles de la commémoration de l'armistice.
Quatre-vingt-dix-huit ans après le 11 novembre 1918, les cérémonies avaient commencé par une célébration à la basilique Saint-Martin suivie d'un défilé accompagné par la Musique de l'orchestre de la Ville de Tours jusqu'aux places de la Résistance et Anatole-France.
C'était le moment d'une revue de troupes militaires avec plusieurs détachements des armées de l'air, de terre et de la marine présents. En présence du préfet Louis Le Franc, du maire Serge Babary, du député Jean-Patrick Gille, de nombreux élus et du général Lauzier commandant la place d'armes de Tours, des décorations étaient remises et les personnalités procédaient aux traditionnels dépôts de gerbes après le ravivage de la flamme par le maire de Tours et les autorités.
Une déambulation suivait rue Nationale et, dans la grande salle des fêtes de l'hôtel de ville, un demi-millier de personnes prenaient place pour les discours que précédait la lecture de lettres de Poilus par des enfants d'écoles élémentaires de Tours.
Ceux des écoles Musset-Vigny, Raspail et Clocheville, tour à tour, montaient sur scène pour lire des extraits poignants sur lesquels ils avaient travaillé en classe. Une initiative des associations d'anciens combattants de Tours ainsi que du Bleuet de France qui perdure depuis plusieurs années avec toujours, près d'un siècle après l'armistice de la Première Guerre mondiale, autant de ferveur de la part des enfants.
lundi 7 novembre 2016
samedi 5 novembre 2016
L'hommage aux morts des conflits
La cérémonie en hommage aux morts des différentes guerres s'est déroulée mardi matin au cimetière d'Amboise, à l'initiative du Souvenir français et du comité d'entente. En présence des porte-drapeaux, des élus dont Rémy Leveau, conseiller départemental, deux gerbes ont été déposées sur la tombe du soldat inconnu. M. Metreau, délégué du Souvenir français, a lu le message de cette association, qui met en avant le centenaire de l'action de Francis Simon, président du Souvenir français de Rennes, qui proposa au gouvernement la création d'une tombe du soldat inconnu.
Puis le cortège s'est déplacé dans le cimetière pour un parcours devant les sépultures des combattants morts dans les différents conflits, du mémorial des harkis aux sépultures de ceux qui sont morts en Indochine et en Algérie, en passant par la tombe franco allemande de la guerre de 1870.
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Devant le monument de la guerre 14-18, 80 personnes se sont réunies hier matin pour un hommage aux soldats tombés pour la France. Beaucoup d'anciens combattants, une majorité de cheveux gris, peu de têtes blondes.
« Il faut rendre hommage à nos morts, mais malheureusement, ça risque de se perdre, il n'y a pas beaucoup de jeunes », regrette André Paul. « Qui va nous remplacer ?, s'inquiète Martin André, 84 ans, dont 21 comme porte-drapeau. Tant que je peux marcher, je viendrai porter le drapeau ! »
Seize associations patriotiques ont fleuri les stèles et les monuments dédiés aux victimes des guerres (1870, 14-18 et 39-45) lors de cette cérémonie organisée par la Ville. « Vu le nombre d'associations, c'est une cérémonie qui a encore du sens, la Ville se doit de perpétuer le devoir de mémoire, annonce Brigitte Garanger-Rousseau, adjointe aux anciens combattants. Nos anciens tiennent à cette cérémonie, mais elle s'allégera peut-être l'année prochaine, mais sans disparaître. »
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