mercredi 22 juillet 2015

Cérémonie à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux «Justes» de France,

Les 16 et 17 juillet 1942, 13.152 hommes, femmes et enfants étaient arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv. Hier, il s’agissait de ne pas oublier. Et de rester vigilant.

Il y a vingt ans, la France reconnaissait son implication dans la déportation de juifs français durant la Deuxième Guerre mondiale. Hier, se tenait, au pied du château de Tours, la cérémonie commémorant la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux Justes.




Depuis le 6 novembre dernier, c'est, en effet, là, sur l'esplanade, que figurent désormais les quarante noms de ces hommes et femmes qui, durant le conflit mondial de 1939-1945, ont, à travers l'Indre-et-Loire, porté secours, aidé et caché des juifs.



Hier, sept mois après les attentats qui ont rappelé que l'antisémitisme et le radicalisme religieux pouvaient encore frapper la France, il s'agissait de se recueillir. De se souvenir. Et de rappeler à la République qu'elle se doit de protéger tous ses enfants alors que le nombre d'actes antisémites a littéralement explosé.




Entourés par le préfet, les autorités civiles et militaires, les porte-drapeaux et les représentants des associations d'anciens combattants, du souvenir, de la Licra, par des élus et des parlementaires, les ayants droit des Justes et des Tourangeaux, Paul Lévy, président de l'Association cultuelle israélite de Tours, l'a répété.






François Guguenheim, vice-président du comité français pour Yad Vashem et délégué régional du Crif, l'a martelé. « La plaie ne se refermera jamais », a indiqué le premier, expliquant que « c'est en France que les juifs français veulent continuer de vivre le judaïsme à la française ».

Le second a enfoncé le clou : « France, sache parler clair : tu es en guerre et, en période de guerre, les mots et les actes ont leur importance ! »

Les actes, les Justes en ont eu le courage. Parmi eux, Jean Meunier dont l'arrière petit-fils, Benjamin Duhamel, a, hier matin, évoqué la mémoire devant sa famille réunie. L'étudiant de sciences po ne l'a pas connu. Qu'importe ! Il connaît son combat à travers l'histoire familiale.




« Son héritage nous honore et nous oblige. Jean Meunier, et tous les Justes qui ont risqué leur vie, ont fait renaître les valeurs d'une France qui vacillait. […] Les Justes ont montré le chemin. » Le jeune homme y voit un modèle : « Leur message est fort, simple : la résignation n'est pas un choix, c'est un abandon. »

mercredi 15 juillet 2015

Cérémonie du 14 juillet 2015 Indre et Loire


Particulièrement applaudis, ces élèves officiers de l'école militaire interarmes de Coëtquidan ont ouvert le défilé avec les aviateurs tourangeaux. - Particulièrement applaudis, ces élèves officiers de l'école militaire interarmes de Coëtquidan ont ouvert le défilé avec les aviateurs tourangeaux.
 


Défilé militaire place Jean-Jaurès, bals populaires, feu d’artifice : ce 14 Juillet 2015 restera dans les annales avec quelques nouveautés.








- Défilé impeccable. Un détachement de l'école militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (Morbihand) coiffé du fameux casoar a ouvert le défilé derrière les aviateurs de la BA 705.
A 20 h pétantes, trois Alpha Jet ont survolé les boulevards Béranger et Heurteloup sous les applaudissements du public. Une trentaine de véhicules (pompiers, police municipale, Croix-Rouge) mais aussi les motos de l'escadron départemental de la sécurité routière ont complété le tableau militaire.





 - Deux bals à Tours. Année exceptionnelle pour les Tourangeaux qui pouvaient opter pour le bal des pompiers, lundi 13, ou celui de la place de la Résistance, mardi 14. Voire même faire la fête deux soirs de suite.
Sur le parvis de la caserne Chassagne, sur les Rives-du-Cher, la renaissance du bal du 14 Juillet (après trente ans d'absence) a été un vrai triomphe. La soirée a débuté en fanfare, avec un groupe de bandas, puis en chansons.






L'ambiance est montée crescendo jusqu'au bout de la nuit. Les pompiers estiment avoir accueilli près de 4.000 personnes dans la caserne, transformée en discothèque. Le clou de la soirée : trois pompiers descendant en rappel la façade de l'immeuble de la caserne. De véritables showmen…


 - Du monde place de la Résistance. La mairie de Tours voulait innover cette année en proposant un nouveau lieu de rassemblement avant le feu d'artifice. Les places de Châteauneuf, Choiseul et Résistance étaient en compétition.

Le choix s'est finalement porté sur cette dernière avec ses terrasses et ses bordures ombragées, son coin maquillage pour enfants, son parquet de danse et l'orchestre Nuit de folie qui précédait le DJ Squirrel. Un vrai succès qui revient à l'association du Petit Monde.

 - Lampions tricolores. Cent lampions ont été distribués aux enfants présents place de la Résistance. Quant aux tenues bleu-blanc-rouge, elles se comptaient sur les doigts des mains.






Première apparition publique pour le général Jean-Yves Lauzier, commandant de la place de Tours et pour le contre-amiral Olivier Devaux, adjoint au directeur du personnel de la marine.






Source : Nouvelles Républiques