lundi 7 décembre 2015

Algérie : les victimes ne sont pas oubliées

Après les élus et les autorités, les associations de victimes de guerre ont déposé une gerbe devant le Mémorial des anciens combattants d'Afrique du Nord. - Après les élus et les autorités, les associations de victimes de guerre ont déposé une gerbe devant le Mémorial des anciens combattants d'Afrique du Nord.


La cérémonie d'hommage aux morts pendant la guerre d'Algérie s'est tenue devant le Mémorial de la place Anatole-France, à Tours. Premier à s'exprimer, Jean-Pierre Theme, président de l'Union nationale des Combattants a rappelé que ces « opérations de maintien de l'ordre » appelées 37 ans plus tard « guerre d'Algérie »ont fait 30.000 morts, plus de 65.000 blessés.





Il a cité trois noms de soldats du département, tués à 18, 23 et 51 ans, et dont le nom est gravé dans l'ardoise du mémorial avec d'autres. « Cent-quatre-vingt-onze camarades ont rempli une difficile et bien inutile mission », a-t-il dit, avant d'avoir un mot pour les victimes du vendredi 13 novembre et le sergent Guarato, tué au Mali. Le préfet a lu le message du secrétaire d'État aux Anciens Combattants puis les élus et le général Lauzier, commandant la place d'armes de Tours, ont déposé une gerbe.

jeudi 12 novembre 2015

Grande Guerre : le souvenir reste vivace

Lors de la cérémonie, hier matin, place Anatole-France, à Tours. De nombreux enfants y étaient associés. - Lors de la cérémonie, hier matin, place Anatole-France, à Tours. De nombreux enfants y étaient associés. - (Photo NR, Patrice Deschamps)L’année 1915 fut la plus meurtrière de la Grande Guerre. Hier, cent ans après, la commémoration de l’armistice a permis de ne pas l’oublier.

Un anniversaire. Et un devoir de mémoire. Hier, des centaines de personnes ont rallié la place Anatole-France à Tours pour participer à la commémoration du 97e anniversaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale. Une cérémonie à laquelle élus, soldats, anciens combattants, autorités civiles et militaires et de nombreux habitants ont participé, entourés par des enfants de quatre écoles tourangelles.


Une manière de se souvenir, entre allocutions, ravivage de la flamme et dépôts de gerbes, que la Grande Guerre, comme on l'appelle, a causé, en France, 1.400.000 morts. S'y ajouteront des milliers d'invalides, de blessés, de veuves et d'orphelins… Cent ans après, les chiffres claquent encore. Des images ressurgissent. Celles des livres et des souvenirs.

Elles le feront à nouveau en 2016, pour évoquer le centième anniversaire des tragiques batailles de Verdun et de la Somme. Les communes seront d'ailleurs associées à cette commémoration internationale puisqu'elles seront appelées à organiser un hommage, le dimanche 29 mai, a annoncé le préfet Louis Le Franc.

La commémoration a été l'occasion d'une remise de décorations dont voici les récipiendaires : - Chevalier dans l'ordre national du Mérite : le lieutenant-colonel Karim Laradji, le capitaine de corvette Serge Corolleur. - Officier dans l'ordre national du Mérite : le colonel Éric Gallineau, le colonel Sébastien Mazoyer, le capitaine de frégate Hervé Le Guen. - Médaille de bronze services militaires volontaires : sous-lieutenant Mickaël Risch. - Médaille militaire : l'adjudant-chef Patrice Papuchon.
   

mardi 3 novembre 2015

Commémoration, l'hommage aux morts pour la France

Brigitte Garanger-Rousseau représentait le maire de Tours, Serge Babary. - Brigitte Garanger-Rousseau représentait le maire de Tours, Serge Babary.« Tous les ans, le 1er ou le 2 novembre, une cérémonie sera consacrée dans chaque commune à la mémoire et à la glorification des morts pour la patrie. Elle sera organisée par la municipalité, avec le concours des autorités civiles et militaires… ».

Cet article d'une loi votée par le parlement a été publié le 26 octobre 1919, au lendemain de la Grande Guerre.

Presqu'un siècle plus tard, les cérémonies sont partout organisées. A Tours, c'est au cimetière Lasalle qu'elles ont eu lieu, selon un protocole très précis. Délégué départemental du Souvenir français qui faisait de ce dimanche la journée nationale des sépultures des morts pour la France, le général Vialatte a lu le message de son délégué national.

Puis furent déposées les gerbes au pied des monuments 14-18 et 39-45, des stèles des martyrs fusillés de la Résistance, des musulmans morts pour la France, des prisonniers de guerre, des morts d'Indochine et d'Afrique du Nord, du Souvenir français et des rapatriés d'Algérie, par les élus et les représentants des associations patriotiques.

mardi 20 octobre 2015

Mémorial d'Indre-et-Loire : l'union sacrée

 Près de 900 personnes, dont 250 porte-drapeaux, étaient réunis pour commémorer tous les morts d'Afrique du Nord. - Près de 900 personnes, dont 250 porte-drapeaux, étaient réunis pour commémorer tous les morts d'Afrique du Nord. - (Photo NR, Patrice Deschamps)
Près de 900 personnes, dont 250 porte-drapeaux, étaient réunis pour commémorer tous les morts d'Afrique du Nord. - (Photo NR, Patrice Deschamps)



Près de 900 personnes étaient présentes pour le premier anniversaire du mémorial érigé pour les soldats tombés en Afrique du Nord.

Ils étaient peut-être moins que l'an passé pour l'inauguration, mais les anciens combattant d'AFN ont montré qu'ils savaient toujours se mobiliser.

Pour ce premier anniversaire du mémorial d'Indre-et-Loire – monument composé de trois blocs d'ardoise gravés de 188 noms et dont le haut reproduit la forme de la côte méditerranéenne d'Afrique du Nord – dédié à la mémoire des 188 Tourangeaux tombés en Afrique du Nord entre 1952 et 1963 –, les 250 porte-drapeaux de l'année dernière étaient toujours présents. La foule, nombreuse, aussi. Peut-être un millier.

« Sûrement 99 % des anciens combattants encore debout, indiquait Jean-Louis Cerceau, du haut de ses 75 ans printemps et probablement l'un des plus jeunes hier. Rendez-vous compte que la moyenne d'âge des porte-drapeaux est de 77 ans. Certains ont 85 ans, voire plus pour les officiers de réserve. »

 « L'Indre-et-Loire est probablement le seul département en France où les cinq associations d'anciens combattants d'AFN (UNC, Fnaca, Union fédérale, ACPG-CATM et Fopac) marchent main dans la main, indique, ravi, Jean-Louis Cerceau, président départemental de la Fnaca et coprésident de l'association pour le mémorial. Les valeurs qui nous unissent sont plus importantes que nos différences. »

Source : Nouvelle République

dimanche 4 octobre 2015

Des croix du combattant pour les " Opex "

Lors de la remise des cartes et de la croix du combattant, jeudi en fin d'après-midi, en préfecture. Quinze anciens militaires ont ainsi été décorés. - Lors de la remise des cartes et de la croix du combattant, jeudi en fin d'après-midi, en préfecture. Quinze anciens militaires ont ainsi été décorés.

Jeudi, en préfecture, quinze anciens militaires des opérations extérieures, les “ Opex ”, se sont vus remettre cartes et croix du combattant. Une première.

Le 1er octobre distinguera désormais les hommes et les femmes qui ont fait le choix de défendre la France par les armes lors d'opérations extérieures. Une journée d'hommage, donc.



Et l'occasion, pour les services de l'État, de reconnaître cette implication en remettant carte et croix du combattant (*), les critères ayant été assouplis, à travers la loi de finances pour 2015.

Les combattants et anciens combattants (les personnes civiles sont également concernées) doivent ainsi justifier d'une durée de service d'au moins quatre mois (ou 120 jours) effectuée sur un ou des territoire(s) pris en compte.

Jeudi, dans les salons préfectoraux, ils étaient quinze, une femme et quatorze hommes, à participer à cette première cérémonie, présidée par Loïc Grosse, directeur de cabinet du préfet, et Anne Degrieck, directrice du service départemental de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

Les récipiendaires sont intervenus pendant plusieurs mois au Liban, en ex-Yougoslavie, au Mali, au Tchad, en Côte d'Ivoire, en Arabie Saoudite, au Kosovo, en Afghanistan ou encore en Haïti pour des missions. Ils appartenaient alors à la marine, l'armée de Terre ou l'armée de l'air.
« En cent ans, les combats ont beaucoup changé », a souligné Loïc Grosse tout en soulignant que les valeurs défendues étaient restées les mêmes, avant d'inciter chacun des récipiendaires à devenir « un passeur de mémoire ».

(*) La carte du combattant est née avec la loi du 19 décembre 1926. L'insigne officiel dénommé « Croix du combattant », lui, a été créé par la loi du 28 juin 1930. A ce jour, 900.000 cartes du combattant ont été délivrées.

Les récipiendaires : major Christian Bailloux, adjudant Georges Daum, brigadier de gendarmerie Philippes Desiles, major Patrick Dey, aumônier militaire Emmanuel Duché, major Georges Faure, capitaine Catherine Gilardin, adjudant-chef André John, gendarme Jérémy Lebrun, commandant Régis Meunier, sergent-chef Daniel Petitjean, lieutenant-colonel Jean-Luc Rabiller, brigadier-chef Patrice Rées, adjudant-chef major de réserve Jacky Rossignol et brigadier-chef de police Sauveur Vittoriano.


Source : Nouvelle République

jeudi 3 septembre 2015

Et la ville de Tours fut libérée

Hier à l'hôtel de ville, rappel historique et hommage aux anciens pour le 71<sup>e</sup> anniversaire de la libération de Tours. - Hier à l'hôtel de ville, rappel historique et hommage aux anciens pour le 71&lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt; anniversaire de la libération de Tours. - (Photo NR, Patrice Deschamps).La cérémonie de la libération de Tours avait lieu hier soir en présence des autorités locales. Serge Babary, le maire, rappelait les jours noirs de la guerre, le « régime de l'épuration, de la collaboration, de la déportation », et ce jour de liesse, « le retour des trois couleurs au balcon de l'hôtel de ville », le retour aussi des valeurs républicaines, de la liberté, de la fierté nationale.

Le maire rappelait le « macabre théâtre nazi de Maillé », et saluait les « armées de l'ombre », les résistants, les « soldats russes à l'est » et tous ceux qui ont contribué à la victoire finale.


Il citait Michel Debré, Jean Meunier, Pierre Archambault, entre autres, qui étaient au rendez-vous de la Libération. « Le 31 août 1944, le pont de la Vendée sautait et marquait la fin de l'occupation de la ville. Jean Meunier s'installait à l'hôtel de ville. » La foule se retrouvait place Jean-Jaurès pour célébrer un nouveau monde qui s'ouvrait à elle.

Hier, le maire, le préfet Louis Le Franc, le député Jean-Patrick Gille, la députée européenne Angélique Delahaye, le conseiller régional Mohamed Moulay, le conseiller départemental Thomas Gelfi et le général de division commandant la place de Tours déposaient les gerbes devant l'urne des Déportés. Brigitte Garanger-Rousseau, adjointe aux anciens combattants, ordonnait la cérémonie qui se poursuivait avec un hommage à un ancien, Louis Planchard dit « P'tit Louis », bien connu des Tourangeaux. L'association Touraine Mémoire 44 présentait son exposition. L'association cultuelle israélite de Tours et le représentant de la communauté musulmane de Touraine étaient présents.

Source : Nouvelles Républiques

Saint-Symphorien commémore sa libération

Le maire de Tours et les officiels ont pris part à trois cérémonies successives au cimetière de Saint-Symphorien, près du camp d'aviation et place Coty. - Le maire de Tours et les officiels ont pris part à trois cérémonies successives au cimetière de Saint-Symphorien, près du camp d'aviation et place Coty.


Quarante-huit heures avant la ville de Tours, le quartier de Saint-Symphorien a célébré hier le 71e anniversaire de sa libération au nord de la Loire.

Après une messe en l'église de Sainte-Radegonde, une cérémonie officielle s'est déroulée au cimetière.



Nombreuses étaient les personnalités qui étaient présentes parmi lesquelles Serge Babary, maire de Tours, Jean-Louis Cerceau, vice-président du service départemental des anciens combattants et victimes de guerre et président départemental de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Anne Degrieck, directrice du service départemental des anciens combattants représentant le préfet.

L'Association cultuelle israélite de Tours était également représentée par son président Paul Lévy.
Afin d'honorer la mémoire des anciens combattants, plusieurs gerbes ont été déposées devant le monument des fusillés de Saint-Symphorien, sur la tombe de M. Clément, officier canadien, puis sur celle de M. Aubrun, agent de police et, enfin, sur la stèle de M. Guersheimer, résistant déporté à Auschwitz et mort à Buchenwald.

Les personnalités se sont ensuite rendues au camp d'aviation où un autre hommage a été rendu aux 26 résistants fusillés le 9 août 1944. Enfin, un dernier dépôt de gerbes s'est déroulé au monument aux morts de la place Coty.

Source : Nouvelles Républiques

mercredi 26 août 2015

Le massacre de 1944 commémoré à Maillé

Symboliquement, une gerbe a été déposée par le lieutenant Hildebrandt, représentant l'ambassade d'Allemagne. - Symboliquement, une gerbe a été déposée par le lieutenant Hildebrandt, représentant l'ambassade d'Allemagne.


La commune de Maillé a commémoré hier le massacre perpétré il y a 71 ans par des soldats de la Waffen SS dans ce petit village du sud de la Touraine. Le 25 août 1944, 124 habitants (le plus jeune était âgé de trois mois) furent assassinés par les nazis le jour même de la libération de Paris.




La cérémonie s'est déroulée en présence du nouveau préfet d'Indre-et-Loire, Louis Le Franc, entouré du maire de Maillé, Bernard Eliaume, du président de l'association Pour le souvenir de Maillé, Serge Martin, et de nombreux élus du département, dont les parlementaires Marie-France Beaufils et Laurent Baumel.

Symboliquement, en signe de solidarité et de fraternité, l'ambassade d'Allemagne à Paris avait dépêché un représentant en la personne du lieutenant Luth Hildebrandt. Comme chaque année, le maire d'Oradour-sur – Glane – autre village martyr tristement célèbre – avait fait également le déplacement.

Le cortège officiel a défilé jusqu'au cimetière pour rendre hommage aux victimes du massacre. Plusieurs gerbes ont été déposées au pied du monument aux victimes du massacre. Il s'est ensuite recueilli devant une seconde stèle du souvenir érigée en mémoire des cheminots tués le même jour par les soldats SS.

Source : Nouvelle République

mercredi 22 juillet 2015

Cérémonie à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux «Justes» de France,

Les 16 et 17 juillet 1942, 13.152 hommes, femmes et enfants étaient arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv. Hier, il s’agissait de ne pas oublier. Et de rester vigilant.

Il y a vingt ans, la France reconnaissait son implication dans la déportation de juifs français durant la Deuxième Guerre mondiale. Hier, se tenait, au pied du château de Tours, la cérémonie commémorant la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux Justes.




Depuis le 6 novembre dernier, c'est, en effet, là, sur l'esplanade, que figurent désormais les quarante noms de ces hommes et femmes qui, durant le conflit mondial de 1939-1945, ont, à travers l'Indre-et-Loire, porté secours, aidé et caché des juifs.



Hier, sept mois après les attentats qui ont rappelé que l'antisémitisme et le radicalisme religieux pouvaient encore frapper la France, il s'agissait de se recueillir. De se souvenir. Et de rappeler à la République qu'elle se doit de protéger tous ses enfants alors que le nombre d'actes antisémites a littéralement explosé.




Entourés par le préfet, les autorités civiles et militaires, les porte-drapeaux et les représentants des associations d'anciens combattants, du souvenir, de la Licra, par des élus et des parlementaires, les ayants droit des Justes et des Tourangeaux, Paul Lévy, président de l'Association cultuelle israélite de Tours, l'a répété.






François Guguenheim, vice-président du comité français pour Yad Vashem et délégué régional du Crif, l'a martelé. « La plaie ne se refermera jamais », a indiqué le premier, expliquant que « c'est en France que les juifs français veulent continuer de vivre le judaïsme à la française ».

Le second a enfoncé le clou : « France, sache parler clair : tu es en guerre et, en période de guerre, les mots et les actes ont leur importance ! »

Les actes, les Justes en ont eu le courage. Parmi eux, Jean Meunier dont l'arrière petit-fils, Benjamin Duhamel, a, hier matin, évoqué la mémoire devant sa famille réunie. L'étudiant de sciences po ne l'a pas connu. Qu'importe ! Il connaît son combat à travers l'histoire familiale.




« Son héritage nous honore et nous oblige. Jean Meunier, et tous les Justes qui ont risqué leur vie, ont fait renaître les valeurs d'une France qui vacillait. […] Les Justes ont montré le chemin. » Le jeune homme y voit un modèle : « Leur message est fort, simple : la résignation n'est pas un choix, c'est un abandon. »

mercredi 15 juillet 2015

Cérémonie du 14 juillet 2015 Indre et Loire


Particulièrement applaudis, ces élèves officiers de l'école militaire interarmes de Coëtquidan ont ouvert le défilé avec les aviateurs tourangeaux. - Particulièrement applaudis, ces élèves officiers de l'école militaire interarmes de Coëtquidan ont ouvert le défilé avec les aviateurs tourangeaux.
 


Défilé militaire place Jean-Jaurès, bals populaires, feu d’artifice : ce 14 Juillet 2015 restera dans les annales avec quelques nouveautés.








- Défilé impeccable. Un détachement de l'école militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (Morbihand) coiffé du fameux casoar a ouvert le défilé derrière les aviateurs de la BA 705.
A 20 h pétantes, trois Alpha Jet ont survolé les boulevards Béranger et Heurteloup sous les applaudissements du public. Une trentaine de véhicules (pompiers, police municipale, Croix-Rouge) mais aussi les motos de l'escadron départemental de la sécurité routière ont complété le tableau militaire.





 - Deux bals à Tours. Année exceptionnelle pour les Tourangeaux qui pouvaient opter pour le bal des pompiers, lundi 13, ou celui de la place de la Résistance, mardi 14. Voire même faire la fête deux soirs de suite.
Sur le parvis de la caserne Chassagne, sur les Rives-du-Cher, la renaissance du bal du 14 Juillet (après trente ans d'absence) a été un vrai triomphe. La soirée a débuté en fanfare, avec un groupe de bandas, puis en chansons.






L'ambiance est montée crescendo jusqu'au bout de la nuit. Les pompiers estiment avoir accueilli près de 4.000 personnes dans la caserne, transformée en discothèque. Le clou de la soirée : trois pompiers descendant en rappel la façade de l'immeuble de la caserne. De véritables showmen…


 - Du monde place de la Résistance. La mairie de Tours voulait innover cette année en proposant un nouveau lieu de rassemblement avant le feu d'artifice. Les places de Châteauneuf, Choiseul et Résistance étaient en compétition.

Le choix s'est finalement porté sur cette dernière avec ses terrasses et ses bordures ombragées, son coin maquillage pour enfants, son parquet de danse et l'orchestre Nuit de folie qui précédait le DJ Squirrel. Un vrai succès qui revient à l'association du Petit Monde.

 - Lampions tricolores. Cent lampions ont été distribués aux enfants présents place de la Résistance. Quant aux tenues bleu-blanc-rouge, elles se comptaient sur les doigts des mains.






Première apparition publique pour le général Jean-Yves Lauzier, commandant de la place de Tours et pour le contre-amiral Olivier Devaux, adjoint au directeur du personnel de la marine.






Source : Nouvelles Républiques

vendredi 19 juin 2015

Appel du 18 juin : le 75e anniversaire honoré à Tours

Elsa Pepin, sous-préfète, pendant la cérémonie. - Elsa Pepin, sous-préfète, pendant la cérémonie. - Photo  NR, Patrice Deschamps

Ce jeudi, s'est tenue la cérémonie commémorant le 75e anniversaire de l'appel du général de Gaulle, à la stèle des Français libres, à Tours. Cette année encore, deux classes y ont participé.



"La France a perdu une bataille, mais elle n'a pas perdu la guerre [...] Rien n'est perdu pour la France [...] La flamme de la Résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas".

Ce matin, jeudi 18 juin, les écoliers de deux classes des écoles Anatole-France et Maintenon ont fait revivre les mots du Général de Gaulle qui, il y a 75 ans, appelait à la révolte, à la contre-attaque pour défendre la liberté, depuis Londres.

La cérémonie s'est déroulée ce matin au carrefour des Français libres en présence des autorités de l'Etat, de la Région, du département et de la Ville de Tours. Les associations d'anciens combattants étaient également présentes.

Elsa Pépin, sous-préfète représentant le préfet Jean-François Delage, a lu les mots du secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini. Ce dernier appelait à un devoir de mémoire et de " continuer à écrire l'histoire de notre pays".

Tradition respectée. Hier s'est tenue la cérémonie commémorant le 75e anniversaire de l'appel du général de Gaulle, à la stèle des Français libres, à Tours. Cette année encore, deux classes des écoles Anatole-France et Maintenon y ont participé.

Cette année encore, les écoliers ont été associés à la cérémonie. - Cette année encore, les écoliers ont été associés à la cérémonie. - (Photo NR, Patrice Deschamps)« La France a perdu une bataille, mais elle n'a pas perdu la guerre […] Rien n'est perdu pour la France […] La flamme de la Résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. »

En présence des autorités civiles et militaires, de parlementaires, d'élus et d'anciens combattants, les écoliers ont fait revivre les mots du général de Gaulle qui, il y a 75 ans, depuis Londres, appelait à la révolte, à la contre-attaque pour défendre la liberté.

Elsa Pépin, sous-préfète représentant le préfet Jean-François Delage, a lu les mots du secrétaire d'État chargé des anciens combattants et de la mémoire, Jean-Marc Todeschini. Ce dernier appelait à un devoir de mémoire et incitait à « continuer à écrire l'histoire de notre pays. »

Des gerbes ont été déposées au pied du monument. Et à l'issue de la cérémonie, les enfants ont tous reçu un certificat de citoyenneté. De quoi alimenter le devoir de mémoire.

Source : Nouvelle République

mardi 9 juin 2015

Les soldats d'Indochine pas oubliés

Le général Jean-Claude Gauthier a profité de la cérémonie d'hommage aux morts pour la France en Indochine pour rappeler « quelques vérités oubliées » sur cette page d'Histoire. - Le général Jean-Claude Gauthier a profité de la cérémonie d'hommage aux morts pour la France en Indochine pour rappeler « quelques vérités oubliées » sur cette page d'Histoire.

A 20.000 km de la Métropole, l'Indochine se trouvait déjà éloignée dans la France d'après-guerre.

A cette distance s'ajoute celle du temps.

Autant dire que l'histoire de l'Indo est presque oubliée, sauf hier, avec la cérémonie d'hommage aux morts pour la France en Indochine, au monument de la place Anatole-France.




Avant le dépôt de gerbe des élus et des autorités, les présents ont eu la chance d'entendre la voix de bronze d'un témoin de cette page d'Histoire, celle du général Jean-Claude Gauthier, engagé à l'âge de 18 ans. Il a profité de la commémoration pour rappeler « quelques vérités simples, oubliées ou occultées ».

Sous le commandement du général Leclerc, le corps expéditionnaire avait débarqué à Saïgon pour désarmer l'occupant japonais.

« Il a fallu contenir les rebelles et lutter contre le communisme international, surtout avec l'arrivée de Mao, en 1949, en Chine. » Il a parlé des sabotages à Marseille, des blessés malmenés à leur arrivée.

 « Qui s'en souvient ? La France ne s'intéressait guère à ses enfants. Pendant les 9 ans de guerre, 20 gouvernements se sont succédé et, en Indochine, 6 commandants en chef . »

Quelque 100.000 soldats sont morts pour la France en Indochine. Aux élus, il a redit son souhait de voir, l'an prochain la jeunesse associée à cette commémoration.
 
Source : Nouvelle République

Cérémonie appel du 18 juin


jeudi 4 juin 2015

Attribution de l'insigne des blessés de guerre

ÉTAT-MAJOR DE L'ARMÉE DE TERRE : cabinet.
INSTRUCTION PROVISOIRE N° 1403/DEF/EMAT/CAB/ADM/REC relative à l'attribution de l’insigne des blessés de guerre au personnel de l'armée de terre.

Du 14 avril 2015
NOR D E F T 1 5 5 0 5 7 8 J

Références :
Loi n° 52-1224 du 8 novembre 1952 (BO/M, 1952/2, p. 1215 ; BO/A, p. 2159 ; BOEM 307.5.2).
Loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 (JO n° 294 du 19 décembre 2013, texte n° 1 ; signalé au BOC 12/2014 ; BOEM 132.4.1, 300.3).
Instruction n° 15500/T/PM/1/B du 8 mai 1963 (BO/G, p. 2075 ; BOEM 314.2.2) modifiée.
Circulaire du 11 décembre 1916 (n.i. BO).

Pièce(s) Jointe(s) :
Une annexe.
Classement dans l'édition méthodique : BOEM 314.2.2
Référence de publication : BOC n° 25 du 4 juin 2015, texte 13.


 Préambule.

La présente instruction a pour objet de fixer au sein de l'armée de terre, les modalités d’attribution, de remise et de port de l’insigne des blessés de guerre.

1. MODALITÉS D'ATTRIBUTION.
 
L'insigne des blessés de guerre témoigne la reconnaissance et le soutien de la nation aux militaires blessés. Il est attribué aux militaires atteints d'une blessure de guerre constatée par le service de santé des armées et homologuée par le ministre de la défense.

Les conditions d’homologation des blessures de guerre sont définies par l’instruction n° 15500/T/PM/1/B du 8 mai 1963 modifiée.

Le chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT) donne délégation, pour signer les actes relatifs à l'attribution de l’insigne des blessés, aux autorités militaires de premier niveau de l'armée de terre.

L’insigne est réputé acquis le jour de la signature de l’acte relatif à son attribution.

2. MODALITÉS DE REMISE ET DE PORT.
 
L'insigne des blessés de guerre est constitué d'un module bronze doré, de 30 mm constitué d'une étoile à cinq branches en émail rouge vif entourée d'une couronne mi-feuilles de chêne, mi-feuilles de laurier et d'un ruban de 50 mm de long et 35 mm de large, composé de la façon suivante : un liseré blanc de 1 mm suivi d'une bande bleue de 5 mm, raie blanche de 1 mm, bande bleue de 4 mm, raie blanche de 1 mm, raie jaune de 3 mm, raie blanche de 1 mm de part et d'autre d'une bande centrale rouge sang de 3 mm.

Chaque blessure supplémentaire est matérialisée par une étoile émaillée rouge vif sur le ruban de l'insigne.

La barrette de l'insigne des blessés de guerre est un rectangle du ruban décrit ci-dessus d'une longueur égale à la largeur du ruban et de 10 mm de hauteur.

Les blessures sont matérialisées sur la barrette par autant d'étoiles que celle-ci peut en contenir.

L’attributaire de l’insigne des blessés de guerre peut se le procurer à titre gratuit via le carnet d’habillement des militaires d’active.

Il n’existe aucune obligation de réception officielle. Les conditions de remise et de port de l’insigne sont facultatives et laissées à la libre appréciation de l’intéressé. S’il le souhaite, une remise de l’insigne peut être organisée dans un lieu public ou privé, et si les circonstances le permettent, à l’occasion d’une cérémonie militaire, le cas échéant sur le front des troupes.

En cas de remise, la formule à prononcer est la suivante : grade, nom, prénom, au nom du ministre de la défense, nous vous décernons l’insigne des blessés de guerre.

En l’absence d’ordre de préséance, l’insigne des blessés de guerre est porté après les médailles commémoratives françaises.

3. DISPOSITIONS ADMINISTRATIVES.
 
L'organisme d'administration des bénéficiaires mentionnera l'attribution de l’insigne des blessés de guerre sur les pièces matricules de la manière suivante :

  • « A reçu l’insigne des blessés de guerre, le... (date). » ;
  • veillera à la mise à jour du système d'information des ressources humaines (SIRH) « CONCERTO».
     
Pour le ministre de la défense et par délégation :

Le général d'armée,
chef d'état-major de l'armée de terre,

Jean-Pierre BOSSER.


ANNEXE.
MODÈLES.

1. INSIGNE DES BLESSÉS DE GUERRE.
 


2. BARRETTE D'INSIGNE DES BLESSÉS DE GUERRE.
Une étoile rouge par blessure supplémentaire.
 
 

mardi 2 juin 2015

Journée Nationale de le Résistance

Place Anatole-France. - Place Anatole-France. - drTours a commémoré le 27 mai après-midi le 70 e anniversaire des débarquements, de la libération et de la victoire en présence de plus de deux cents jeunes.

Des mémoires, des travaux collectifs, des œuvres individuelles, des garçons et des filles scolarisés en 3e ou en 1re ont réfléchi à ce qu'avait été la libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l'univers concentrationnaire.
On a commencé par le « Chant des partisans » et fini par « La Marseillaise ». Un chant « viril », un chant de Résistance, interprété par des voix d'enfants, en l'occurrence celles du chœur de l'école Michelet.

Hier, à l'heure où quatre résistants entraient au Panthéon – « Un lieu où la République s'incarne et se partage » – Tours commémorait à son tour la Journée nationale de la Résistance. « C'est le 27 mai 1943, qu'à l'issue d'une réunion clandestine, les résistances devenaient la Résistance », rappelle – par la voix de Jean-François Delage, préfet d'Indre-et-Loire – le secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense.
Sheïma – elle a 15 ans et est née un 11 novembre – a relu un extrait de la « Complainte du partisan ». Une « version » moins connue que celle due à Maurice Druon. Emmanuel d'Astier de la Vigerie l'a composé à Londres, en 1943, avant qu'elle ne soit popularisée par Escudero, Mouloudji et autres.

La remise des prix dans les salons de la préfecture. - La remise des prix dans les salons de la préfecture. - (Photos Patrice Deschamps)

Quinze établissements Plus de deux cents élèves

Devoir de mémoire. Hier, en début d'après-midi, place Anatole-France, les faits ont été rappelés, l'hymne entonné, les gerbes déposées par le représentant de l'État, de la mairie de Tours, du conseil départemental, du conseil régional, de l'armée et des anciens combattants.
Devoir de mémoire. Quelques minutes après, dans les salons de la préfecture, Boris Bahor, un résistant slovène aujourd'hui âgé de 102 ans, a expliqué à plus de deux cents collégiens et lycéens qu'il avait survécu au Struthof, à Dachau, à Dora et à Bergen Belsen.

Deux cents jeunes Tourangeaux qui ont participé au concours de la Résistance et de la Déportation dont on remettait à l'occasion les prix.

En la matière, l'Indre-et-Loire a l'habitude de se distinguer. En 2014, le collège Malraux avait obtenu un prix national.

De l'histoire ? Oui, mais de l'histoire actuelle. C'est ce sur quoi a insisté Yvonnick Rouyer. L'inspecteur de l'Éducation nationale rappela que toute une série d'actions étaient actuellement menées en lien avec la préfecture autour des thèmes de la laïcité et des valeurs de la République.

repères

Créé en 1961, le concours national de la Résistance et de la Déportation vise à transmettre aux jeunes la mémoire et l'histoire de la Résistance et de la Déportation, afin d'être un lien entre la génération qui a vécu ces événements et celles qui lui ont succédé.

Il mobilise chaque année, depuis près de 50 ans, quelque 50.000 jeunes, un peu partout en France.
Le concours comporte six catégories dédiées aux collégiens et aux lycéens. En Indre-et-Loire, 117 devoirs individuels ont été rédigés ainsi que 26 dossiers.

Source : Nouvelle république

samedi 9 mai 2015

Cérémonie du 70 e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945

Le 70 e anniversaire de la Victoire est passé mais la collecte du Bleuet de France se poursuit jusqu’à demain, avec 250 collecteurs dans le département.


Le maire de Tours, Serge Babary, à l'heure du " ravivage " de la flamme, hier à 10 h 20. - Le maire de Tours, Serge Babary, à l'heure du &quot; ravivage &quot; de la flamme, hier à 10 h 20. - drLa célébration du 70e anniversaire de la Victoire de 1945 a été particulièrement émouvante, hier matin à Tours, sous un ciel plombé. Le maire, Serge Babary, accueillait le préfet, Jean-François Delage, le sénateur Jean-Jacques Filleul, les élus locaux et les autorités civiles et militaires, dont le général de division Dominique Lefeuvre, commandant d'Armes de la place de Tours, et le général de brigade aérienne Alain Rouceau.

Marseillaise jouée par l'Orchestre d'harmonie, revue des troupes, lecture des messages, ravivage de la flamme, dépôt de gerbes, remise de décorations, honneurs, Chant des partisans. La présence active des enfants des écoles, et leur travail sur la guerre, était très appréciée (écoles Anatole-France, Musset-Vigny, Molière).



La cérémonie s'est déplacée ensuite à l'hôtel de ville.


" Plus de ventes dans les villages "
Comme dans tout le département, hier, un hommage historique a été rendu pour cet anniversaire, 1945-2015. Mais, la collecte du Bleuet de France se poursuit jusqu'à demain dimanche, dans toutes les communes. « Nous avons plus de succès dans les villages, où les gens se connaissent, où il y a plus d'anciens », explique ce collecteur, parmi 250 autres en Touraine, sur le pont hier à Tours.
Belle image mémorielle et fraternelle, avec ces anciens combattants et des jeunes des écoles de Tours, place Anatole-France, lors de la cérémonie. - Belle image mémorielle et fraternelle, avec ces anciens combattants et des jeunes des écoles de Tours, place Anatole-France, lors de la cérémonie. - dr

Le Bleuet, qu'on s'épingle à la boutonnière, n'est pas vendu mais offert. A chacun de donner la somme qu'il veut. « On nous donne des pièces, des billets aussi », de l'argent placé dans un tronc mobile. « La tradition du Bleuet de France symbolise la fidélité, le souvenir, la solidarité.

Trois des collecteurs du Bleuet de France, hier à l'hôtel de ville de Tours : au profit des anciens combattants, soldats et des projets mémoriaux. - Trois des collecteurs du Bleuet de France, hier à l'hôtel de ville de Tours : au profit des anciens combattants, soldats et des projets mémoriaux. - dr
L'argent collecté permet de soutenir les soldats, de maintenir à domicile des anciens combattants et veuves de guerre et de soutenir des centaines de projets mémoriaux », précise Nathalie Paton, coordinatrice régionale " Mémoire et Communication " à l'Onac (Office national des anciens combattants).


La tradition du Bleuet date de 1918. « Il n'y en a eu que 300 vendus sur Tours l'an dernier, trop peu » observe Christian Lapaque, président de l'UDAC37.

vendredi 8 mai 2015

Remise Légion d'Honneur à Adrien MOREAU





Le mercredi 6 mai a eu lieu la remise de la Légion d'Honneur à Adrien MOREAU.


La FNCV37 réitère ses félicitations.









lundi 4 mai 2015

Invitation remise Légion d'Honneur à Adrien MOREAU

La section FNCV37 est heureuse de vous annoncer la nomination d'Adrien MOREAU au grade de chevalier dans la Légion d'Honneur (Décret du 23.04.15).
Adrien MOREAU est également décoré de la Médaille Militaire, Croix de Guerre 1939-1945 (étoile de Bronze), Croix du Combattant Volontaire (agrafe 1934-1945), Croix du Combattant, Médaille de Reconnaissance de la Nation, Médaille Commémorative Guerre 1939-1945 (agrafe EV et Libération).